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8 avril 2013 1 08 /04 /avril /2013 10:03
Une coopérative viticole qui carbure
Hervé Durand, directeur de la DRAAF Aquitaine, a dit tout le bien qu’il pense des Vignerons de Tutiac.
Hervé Durand, directeur de la DRAAF Aquitaine, a dit tout le bien qu’il pense des Vignerons de Tutiac. (Photo P. r.)

Samedi 30 mars, la salle des fêtes de Saint-Ciers-sur-Gironde accueillait les Vignerons de Tutiac qui tenaient leur assemblée générale. C’est devant 280 votants que Stéphane Héraud, le président, Éric Hénaux, le directeur et Étienne Kressmann, le directeur administratif et financier ont présenté le bilan de l’année 2012. Les chiffres parlent d’eux-mêmes, la coopérative se porte bien.

 

Avec 221 696 hectolitres vendus, le plus haut niveau jamais atteint grâce à la forte croissance des ventes en bouteilles, ce sont plus de 10 millions équivalent 75 cl qui ont trouvé preneurs. Des ventes

bouteilles qui ont progressé de plus de 30 % par rapport à 2011, plus de 71 % depuis 2008. Une augmentation significative au niveau des grandes surfaces, puisqu’elles ont doublé chez Auchan et Leclerc, et au secteur export qui progresse fortement, notamment en Asie.

 

60 % des vins vendus par Tutiac le sont en AOC Blaye-Côtes de Bordeaux. Autre point positif, le prix moyen du vrac est en hausse depuis 2009 avec des prix de vente supérieurs aux moyennes annoncées (autour de 20 %) par la CIVB.

 

Préparer l’avenir

La chaîne d’embouteillage ouverte en 2012 produisait sur quatre jours cette première année. Elle va fonctionner sur cinq jours en 2013 avec un objectif de 12 millions de bouteilles sur l’année pour être en conformité avec les prévisions. Une enquête menée sur les coopératives vinicoles d’Aquitaine a montré que Tutiac est parmi les cinq caves qui rémunèrent le mieux ses adhérents, valorise le mieux le vrac de bordeaux rouge et blanc et obtient des valorisations parmi les plus élevées pour les bordeaux rosé.

Par ailleurs, la cave est en croissance en surface de production : + 6 % par an de 2005 à 2010 et en nombre d’adhérents, + 2 % de 2005 à 2010. Pour préparer l’avenir en tenant compte de la courbe des âges, les Vignerons de Tutiac ont lancé une enquête sur la succession de ses adhérents de plus de 60 ans.

« Je suis convaincu que la sécurisation des apports est l’enjeu de ces prochaines années. Les Vignerons de Tutiac sont en capacité de commercialiser plus que leur production actuelle et cela à des cours plutôt élevés », conclut Stéphane Héraud, le préside

Source: Trad'Consulting par Philippe RUCELLE via www.sudouest.fr
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7 avril 2013 7 07 /04 /avril /2013 17:11
Alors que débute ce lundi la semaine des primeurs, incontournable rendez-vous pour la viticulture bordelaise, les professionnels tablent sur une baisse des prix.
 

 

Le millésime 2012 sera dégusté par des professionnels venus du monde entier durant la semaine des primeurs qui s'ouvre lundi. /Photo d'archives/REUTERS/Caroline Blumberg (c) Reuters

Le millésime 2012 sera dégusté par des professionnels venus du monde entier durant la semaine des primeurs qui s'ouvre lundi. /Photo d'archives/REUTERS/Caroline Blumberg (c) Reuters
 

 

Une qualité disparate, du fait de conditions climatiques atypique...  Les professionnels du vins venus du monde entier vont déguster à compter de ce lundi les Bordeaux primeurs issus des vendanges de l'an passé. Et personne ne table sur une hausse des prix. Bien au contraire.

Après l'excellent millésime 2009 et l'exceptionnel 2010 qui avait battu tous les records de prix, le 2011 plus en retrait n'avait pas suffisamment traduit la baisse nécessaire pour coller à un marché touché par la crise économique.

La vente en primeurs est une spécialité bordelaise

La semaine des primeurs est une tradition bordelaise unique au monde qui permet chaque année à la même époque aux importateurs, cavistes, distributeurs, restaurateurs et journalistes spécialisés du monde entier de déguster le dernier millésime encore en cours d'élevage dans les chais.

A partir de ces dégustations sont fixés les prix quelques semaines plus tard, alors que les achats effectués sont livrés aux clients plus d'un an plus tard. Grâce à ce système, les propriétés viticoles peuvent constituer une trésorerie non négligeable.

Cet événement majeur pour les viticulteurs bordelais est organisé par l'Union des grands crus de Bordeaux (UGCB) qui regroupe 134 châteaux parmi les plus prestigieux? Néanmoins l'ensemble des appellations, même les plus modestes, profitent de cette vitrine pour organiser leurs propres dégustations. Cette année encore, près de 6.000 professionnels sont attendus. 15 à 20% d'entre eux viennent de l'étranger, de près d'une cinquantaine de pays.

Des vendanges plus tardives que d'habitude

"Le 2012 est très hétérogène. Il a nécessité beaucoup de technicité dans les vignes et dans les chais. On a eu un printemps très pluvieux, et une période août-septembre-octobre très belle", explique l'oenologue Stéphane Toutoundji. "Le but a donc été de vendanger le plus tard possible. Selon le terroir, la pluviométrie, les décisions des propriétaires, les résultats sont très différents d'une propriété à l'autre."

L'un des plus grands courtiers de la place, François Lévêque, reste confiant sur la qualité. "Globalement on sait faire selon les années du bon vin, du très bon vin voire du vin exceptionnel. Cette année on a un bon voire un très bon millésime", assure-t-il.

Selon lui, c'est l'occasion de revenir à des prix plus raisonnables après les millésimes qui ont atteint des sommets. Et cet expert reconnu d'ajouter : "En 2011, des vins en primeurs ont été vendus à des prix trop élevés. Là il faut remettre de l'ordre dans les rouages. Il faut revenir à un prix du marché sinon je crains qu'on va au devant de déceptions".

Le Château Margaux meilleur en 2012 qu'en 2011

Dans cette hétérogénéité qui ne permet pas de se faire une idée très précise de ce millésime, certaines propriétés ont pu tirer leur épingle du jeu. Paul Pontalier, directeur général du château Margaux dans le Médoc, célèbre 1er grand cru classé, estime faire partie de ceux-là.

"Je n'ai pas goûté les autres mais j'ai goûté le mien", dit-il avec humour. "Ce que je peux vous dire c'est que, pour Château Margaux, 2012 est un excellent millésime. Il est évidemment en dessous du 2009 et du 2010 mais il est deux marches au-dessus du 2011", assure-t-il.

Dès lors, d'un cru à un autre, c'est la vérité des prix qui devra être la règle, pensent de nombreux négociants qui attendent qu'on leur facilite la tâche en ne mettant pas la barre trop haut. Un courtier estime ainsi que les grands châteaux doivent sortir de "la stratégie de marque" car, pour lui, à trop vouloir maintenir des prix élevés pour garder leur image haut de gamme, ils prennent des risques.

Source:Trad'Consulting avec avec Reuters via www.challenge.fr

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7 avril 2013 7 07 /04 /avril /2013 11:10
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Les grandes surfaces ont différentes méthodes pour attirer les clients: multiplier les promotions, pratiquer des relevés de prix chez les concurrents, limiter le nombre de produits ou les présenter sur des palettes...

Multiplier les promotions, un moyen de donner l'impression que le magasin regorge de bonnes affaires.

Multiplier les promotions, un moyen de donner l'impression que le magasin regorge de bonnes affaires. Crédits photo : François BOUCHON/Le Figaro

Chez Carrefour, en franchissant le seuil des magasins, les clients sont submergés par les affiches criardes de l'opération «les 15 jours hallucinants!», qui promettent jusqu'à 80% de réduction sur le deuxième produit. Toute l'année, les entrées des super et hypermarchés sont remplies de promotions pour donner l'impression que le magasin regorge de bonnes affaires. Les stop-rayons, parsemés dans les allées du magasin, ont la même fonction.

Mais ce ne sont que deux des astuces des distributeurs pour donner l'impression qu'ils ne sont pas chers. Les relevés de prix faits chez les concurrents locaux en font aussi partie. Chez Carrefour, deux chariots, l'un rempli d'une quarantaine de produits choisis sur place, l'autre rempli chez le concurrent - forcément plus cher -, ont été placés dans de nombreux magasins ces derniers mois pour rendre la liste plus visuelle.

Les distributeurs français ne vont toutefois pas encore aussi loin que leurs pairs britanniques, qui peuvent, eux, afficher les prix des concurrents directement sur leur propre étiquette pour sauter encore plus aux yeux…

Vente en vrac

Si inonder le client de promotions peut être bénéfique, à l'inverse, remplir les rayons de peu de produits peut avoir le même effet. Cette stratégie des hard discounters a été adoptée par Auchan, qui a décidé d'implanter dans ses hypermarchés un espace «self discount». Une sorte de mini-magasin hard discount où on ne trouve que des produits premiers prix.

L'enseigne propose aussi un large choix d'aliments en vrac, qui permet aux clients de choisir la quantité dont ils ont besoin et donc de faire des économies. D'autres enseignes ont aussi introduit cette méthode dans leur espace bio.

Carrefour, qui avait déjà copié l'étal «fruits et légumes à moins d'un euro» sur Auchan, implantera cette année sa variante du «self discount». L'espace «courses éco» est prévu dans une quarantaine de ses hypermarchés. Les meubles y sont sobres et les affiches absentes, toujours pour paraître encore meilleur marché, là où un sol noir ou imitation parquet et des brumisateurs sur les fruits et légumes donnent à l'inverse une impression chère.

Une autre méthode que les enseignes traditionnelles ont piquée aux hard discounters consiste à exposer des produits sur des palettes ou encore emballés dans des cartons. Voire de mettre l'ensemble des stocks en magasin.

Enfin, donner une grande visibilité à ses produits à marque propre de préférence premiers prix, beaucoup moins onéreux que les grandes marques, est un autre moyen pour influencer le client. Carrefour a ­ainsi, sur une période déterminée, concentré tous ses produits Carrefour Discount à l'entrée des dif­férents rayons. Impossible de les rater…

Source: Trad'Consulting par A.Huijgen via www.lefigaro.fr

  

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6 avril 2013 6 06 /04 /avril /2013 23:44
Grande distribution : des métiers pleins de potentiel

 

Grande distribution : des métiers pleins de potentiel

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Travailler dans la grande distribution ne se limite pas au métier de caissière. De nombreux métiers existent et l’arrivée de nouveaux concepts dans le milieu booste les embauches. Si vous voulez en connaître un rayon sur les métiers de la grande distribution, suivez le guide MCE

Quels métiers de la grande distribution sortent du lot ?

Il faut avant tout aimer le commerce pour se jeter dans le monde de la grande distribution. Le category manager voit son poste prendre de l’ampleur. Il est en charge d’un secteur, à l’instar du multimédia ou des fruits et légumes. Il recherche les fournisseurs, négocie avec les marques, gère les prix de son rayon, etc. Le métier de chef de rayon évolue grâce au concept drive. En renfort du chef de rayon qui gère une dizaine d’employés, le manager de rayon ne gère plus que 3 à 4 personnes. Le planificateur gère quant à lui une équipe d’employés polyvalents qu’il répartit selon les besoins.

Il y a des besoins bien spécifiques sur tout ce qui touche à la sécurité et la qualité alimentaire ou des métiers nouveaux qui apparaissent suite à l’arrivée de nouveaux produits sur le marché comme la téléphonie mobile. Enfin, le marketing est un domaine extrêmement renforcé dans les équipes des enseignes.

Misez sur l’apprentissage

Les niveaux d’études sont très variés, du CAP, BEP, Bac pro en passant par le Bac + 5, le diplôme à préparer dépend du métier que vous choisirez.
Le BTS brevet de technicien supérieur, négociation et relation client ou MUC (management des unités commerciales) sont des diplômes très prisés par les employeurs de la grande distribution. L’apprentissage est pratique courante. Il ne faut pas hésiter à poursuivre jusqu’au bac + 5 pour accélérer les évolutions de carrière, les apprentis y sont d’ailleurs encouragés par les enseignes.

 

Source : Trad'Consulting par Coralie Pierre via www.mcetv.fr  et Onisep

 


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6 avril 2013 6 06 /04 /avril /2013 10:18
 
 
currently off air
MALBEC WORLD DAY WITH WINES OF ARGENTINA

You’re Invited to Celebrate the 3rd Annual Malbec World Day and learn more about Argentina’s most popular grape! 

On April 14th, Gregory Dal Piaz will be joined by Wines of Argentina Representative, Nora Z. Favelukes, to taste award-winning wines from the Argentina Wine Awards (AWA) 2013: 


These wines are high-quality, progressive and award winning, with each receiving the highest award in the latest edition of the AWA’s “Next Generation” competition.

Get exclusive insights to these wines while learning about Argentina and what the next generation of Argentine wines has to offer. 

Watch the virtual tasting live and join our chat room to get answers to any questions you may have about Argentina and its wines, directly from the experts. 

Pick up a bottle of these wines and toast to Malbec World Day! 

RSVP now to get a reminder

Source: Trad'Consulting via www.snooth.com

 

 

 

 

 

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5 avril 2013 5 05 /04 /avril /2013 13:35
Grande distribution : Des prix en hausse...et des surprises

 

Dans le sondage que nous avons effectué (voir page ci-contre), 96 % d'entre vous (sur 871 votants) confient avoir le sentiment que la note de leur chariot de courses a augmenté en un an Photos Jérôme Bruley

Dans le sondage que nous avons effectué (voir page ci-contre), 96 % d'entre vous (sur 871 votants) confient avoir le sentiment que la note de leur chariot de courses a augmenté en un an (photo Jérôme BRULEY)


Troyes - Un an après avoir mesuré le coût d'un panier moyen dans les hypers et supermarchés de l'agglo, nous avons replongé dans les rayons. En hausse toute !

 

C'était il y a un an. Le 17 avril 2012, nous publiions une enquête réalisée dans les rayons des grandes surfaces. Les prix pratiqués par sept des plus gros hypers et supermarchés de l'agglomération troyenne étaient alors passés au crible sur un panier moyen de 55 produits de marques nationales. Suffisant pour créer une hiérarchie entre les bons et les moins bons élèves.
Sans se faire prier, E. Leclerc gravissait aisément la plus haute marche du podium quand le groupe Casino (Monoprix, Géant Casino, Casino Mission) trustait les dernières places et affolait les compteurs.

Hausse plus importante au niveau local

Un an après, même enquête, même méthode… mais tickets de caisse différents. Si, selon l'Insee (l'Institut national de la statistique et des études économiques), « les prix des produits de grande consommation sont supérieurs de 0,5 % à ceux de l'an dernier dans la grande distribution* », notre étude révèle globalement une augmentation plus importante au niveau local. Un coup de frein au pouvoir d'achat malgré le matraquage des slogans distillés à grands renforts de spots publicitaires. Perdant une place et se classant troisième derrière Leclerc et Géant Casino, avec un caddie® à 107,85 €, Carrefour Saint-André apparaît malgré tout dans le rouge : ses prix ont bondi de 4,33 % ! Le litre d'huile de tournesol Lesieur est passé de 1,91 € en 2012 à 2,37 € cette année. Les steaks hachés surgelés Charal ont, eux, pris près de 1,30 € en un an. Seul Monoprix, qui détrône au passage Casino Mission comme enseigne la plus chère, a augmenté davantage ses prix : + 5,26 % !

Le groupe Casino baisse ses prix

Intermarché Rives-de-Seine, E. Leclerc et Atac maintiennent quant à eux leur rythme de croisière avec des variations moins brutales comprises entre + 1 et + 2 %. Les enseignes du groupe Casino, à la traîne lors de notre relevé en 2012, affichent un meilleur visage. Si la priorité était donnée aux marques distributeur et discount, la politique de l'entreprise n'oublie plus aujourd'hui les produits de marques nationales, et ça se ressent à la caisse.
Le Casino de la rue de la Mission affiche une baisse de ses prix de 0,36 %, Géant Casino atteint, lui, - 7 % (voir interview ci-contre). La bonne adresse pour se ravitailler en lardons Herta (1,52 €) ou en Prince chocolat (1,03 €). Des efforts récompensés puisqu'ils permettent au magasin de Barberey de chiper la deuxième place à Carrefour Saint-André avec un panier complet à 105 €. Comme quoi, tout est possible…
* L'Insee se base sur toutes les gammes de produits consommés à la différence de notre enquête.

 

Source: Trad'Consulting par Albane WURZT et Thibaut DESMARET via www.lest-eclair.fr

 

   
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5 avril 2013 5 05 /04 /avril /2013 10:08
Investissement : " il y a encore aujourd'hui des vins spéculatifs "
Investissement : ' il y a encore aujourd'hui des vins spéculatifs ' 

Crédit photo © Cavissima

  Président et fondateur de Cavissima, Thierry Goddet revient pour Boursier.com sur les tendances actuelles du marché du vin.

Boursier.com : Cavissima propose d'investir en direct dans le vin et non au travers de produits financiers comme d'autres intermédiaires. Pourquoi ce choix ?

 

T.G. : Cela tient à notre histoire. Au départ, notre concept était de permettre au client de se constituer une cave 100% plaisir. Nous avons ensuite évolué, par exemple en proposant une assurance puis une cote des vins pour les clients souhaitant revendre une partie de leur stock.

La notion d'investissement est donc venue progressivement. Mais nous ne sommes pas un fonds d'investissement. Nous avons une expérience en matière de vins, pas en termes de produits financiers.

Boursier.com : Comment fonctionne le service proposé par Cavissima ?

T.G. : Notre plateforme permet au client d'acquérir des vins dont il restera directement propriétaire. Nous sélectionnons environ 250 références. Il s'agit de vins souvent jeunes car plus abordables et plus faciles à tracer. Notre offre classique propose ensuite divers services comme le stockage (pour 10 centimes TTC avec assurance) ou la cote. Nous avons également mis en place depuis juillet dernier un service de cave sur mesure. Accessible dès 30.000 euros, il donne accès à un conseiller dédié qui accompagne le client dans la gestion de sa cave. Ce service est disponible auprès d'un réseau de CGP.

Dans tous les cas, nos clients peuvent conserver leur vin dans nos caves, se le faire livrer ou le revendre à terme.

Boursier.com : Quel est le coût de votre service de cave sur mesure ?

T.G. : Les frais de gestion sont de 0,8% et le coût de l'assurance de 0,2%. Le stockage est facturé 10 centimes hors taxes. A la revente, la commission correspond à 10% de la plus-value réalisée. Ainsi, nous lions notre intérêt à celui du client.

Boursier.com : Combien de clients recensez-vous aujourd'hui ?

T.G. : Nous venons de fêter notre 1.000ème client. Nous avons tous les profils, de l'amateur de vin à l'investisseur. En moyenne, le client type investit 3.500 euros par an sur une soixantaine de bouteilles.

Boursier.com : Quel est le cadre fiscal applicable au vin ?

T.G. : Le client bénéficie d'une exonération jusqu'à 5.000 euros par lot vendu. Au-delà, les plus-values sont taxées selon le droit commun des biens meubles à 19% plus 15,5% de prélèvements. Des abattements de 10% par an sont applicables après la deuxième année de détention et permettent une exonération au bout de 12 ans.

Boursier.com : Quelles sont les tendances actuelles du marché ?

T.G. : Les premiers grands crus n'offrent plus guère de potentiel à court terme. Les prix sont très élevés et on se situe plutôt dans une phase de correction depuis environ 18 mois.

En revanche, il y a encore aujourd'hui des vins spéculatifs. Il reste par exemple un réservoir de plus-value sur ce que l'on appelle les " super seconds " de Bordeaux, des grands Bourgogne et des vins de la vallée du Rhône. Ce sont des vins assez recherchés et de très grande qualité, parfois même supérieure à celle de certains premiers grands crus.

Nous conseillons aussi de regarder de près les vins produits en biodynamie. Ils sont au-dessus de la mêlée en termes de qualité et sont appelés à prendre de la valeur à l'avenir.

Boursier.com : Quel horizon d'investissement préconisez-vous à vos clients ?

T.G. : Comme nous proposons des vins jeunes, nous suggérons un horizon d'investissement minimal de 3 ans et recommandons plutôt une conservation pendant 5 ans.

Source: Trad'Consulting par O.D. via www.boursier.com
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4 avril 2013 4 04 /04 /avril /2013 13:24

                           deux-employes-de-la-fromagerie-delin-a-gilly-les-citeaux-mo.jpg

 

 La fédération des industries laitières (FNIL) a dénoncé jeudi la position « oligarchique » de la grande distribution en France qui bloque toute négociation sur le prix du lait, à la veille d'une table ronde lundi dont elle avoue ne rien attendre.

« Il n'y a aucune possibilité de discuter avec la distribution française alors que le prix haussier dans le monde devrait pouvoir compenser la hausse des charges subie par les producteurs », a constaté le président de la FNIL, Olivier Picot, devant des journalistes. « C'est Michel-Edouard Leclerc (patron du groupe homonyme) qui octroie ou n'octroie pas les hausses, selon son bon vouloir », sans négociation selon lui. La conjonction des deux, absence de négociation et de prix de marché, forme un « nœud gordien » et prive « le producteur d'un prix normal ».

« Il faut absolument décartéliser la distribution en France, on ne peut continuer avec un oligopole pareil », juge Olivier Picot qui dénonce la toute-puissance de cinq ou six gros opérateurs, au détriment des producteurs et des transformateurs. « Entre la distribution extrêmement puissante et les producteurs qui veulent pouvoir renforcer leur pouvoir de marché, on a un tuyau flexible, l'industrie, priée de s'adapter », juge-t-il. Or les producteurs de lait, dont 10.000 environ sur 70.000 vont très mal selon lui, réclament une hausse des prix de la matière première de 2 centimes par litre pour compenser celle des charges, notamment en alimentation animale.

Tandis que du côté de l'industrie, « au moins 1.000 emplois sont en cours de destruction » ou menacés de l'être, et que des marchés échappent aux Français faute d'investissements suffisants. « Il ne peut y avoir de prix du lait fixé hors prix du marché sauf dans une économie fermée », martèle la Fnil qui regroupe la plupart des entreprises laitières privées (130). Pour Olivier Picot, la table ronde tripartite organisée lundi par le ministère de l'Agriculture entre producteurs, industriels et distributeurs n'apportera rien : « Je n'en attends rien », assure-t-il.

Source: Trad'Consulting par AFP via www.agrisalon.  com

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2 avril 2013 2 02 /04 /avril /2013 21:14
Hubert de Boüard en grande distribution

Fleur de Boüard, l'un des vins d'Hubert de Boüard

Fleur de Boüard, l'un des vins d'Hubert de Boüard

Le co-propriétaire du prestigieux Saint-Emilion, Château Angélus, signe une gamme de vins de Bordeaux à prix doux. Cette gamme, baptisée Révélations, est commercialisée par le négociant Yvon Mau.

 

Hubert de Boüard ? Dans le milieu du vin, tout le monde connait. Pour les autres, une courte biographie s’impose. Hubert de Boüard est tout simplement  l’une des très grandes figures du vignoble bordelais. Depuis qu’il le gère avec son cousin, il a hissé haut les couleurs de son Château Angélus puisque ce Saint-Emilion a rejoint en 2012 le cercle très fermé des Premiers Grands Crus Classés A, aux côtés de Château Cheval Blanc, Château Ausone et Château Pavie. Autant dire que le prix de ce grand cru s’est envolé et que le simple particulier peinera à l’avenir pour dénicher une bouteille de ce prestigieux nectar de la rive droite.

La gamme Révélations

Toutefois, il pourra se rattraper avec la gamme Révélations d’Hubert de Boüard, soit sept châteaux dont deux en AOC Bordeaux (voir ci-dessous) dont les prix de vente devraient être compris entre 4,7 euros et 8,6 euros. Hubert de Boüard ne fait pas que prêter son nom à ces vins commercialisés par le négociant Yvon Mau (Vins de marques Premius, Yvecourt, cava Freixenet, etc.). Il a en effet sélectionné des parcelles et donné des conseils aux propriétaires qui, en échange, doivent "laisser" le nom de leur château à la seule gamme Révélations. Un abandon pas si grave car, particularité bordelaise, les propriétaires ont le droit d’utiliser deux noms de châteaux différents pour un même domaine.

L’objectif de la gamme, prévue pour être commercialisée lors d’opérations de type Foire aux vins, est clairement de redorer le blason de la région avec des cuvées plus haut de gamme que celles qui se vendent en fond de rayon à moins de 4 euros. "Il existe un créneau entre les vins premiers prix et les vins à plus de quinze euros", estime Philippe Laquèche, président d’Yvon Mau.

Des consultants recherchés

Cette initiative n’est pas sans rappeler celle d’un autre négociant bordelais: Maison Bouey qui, en 2011, a lancé la gamme Parcelles élaborée par le consultant en œnologie, Stéphane Derononcourt, dont les conseils sont recherchés par les vignobles du monde entier.

Notons qu’Hubert de Boüard est également consultant pour une quarantaine de domaines dans le Bordelais, en Afrique du Sud, au Liban ou encore en Thaïlande. Il est également propriétaire de la Fleur de Boüard, sur l’appellation Lalande de Pomerol, et du Château des Francs, sur l’appellation Bordeaux-Côtes de Francs.

Le détail de la gamme:

Château Boutillot, Bordeaux AOC, PVC conseillé GD: 4,70 €

Château Gallion, Bordeaux AOC, PVC conseillé GD: 4,70 €

Château au Vignoble, Bordeaux Supérieur AOC, PVC conseillé GD: 5,20 €

Château Grand Bouchon, Médoc AOC, PVC conseillé GD: 5,90 €

Château de La Pierre Levée, Castillon Côtes de Bordeaux AOC, PVC conseillé GD: 4,90 €

Château de Seglady, Saint-Emilion AOC, PVC conseillé GD: 8,60 €

Château Les Fougères, Saint-Emilion AOC, PVC conseillé GD: 11,80 €

 

Source: Tradconsulting par Sylvie LEBOULANGER via www.lsa-conso.fr

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2 avril 2013 2 02 /04 /avril /2013 16:00
Le réchauffement climatique risque de modifier la carte des vins
Vigne à Riquewihr spinazzolarenato via Flickr CC License by

Oubliez vos connaissances et repères sur les vignobles français. Selon l'AFP, le réchauffement climatique va inexorablement affecter les crus qui font la célébrité du vin hexagonal, et permettre à de nouveaux territoires de cultiver la vigne.

Selon l'article, les climatologues travaillant dans l'industrie du vin prédisent une hausse des températures allant de 1°C à 2°C pour 2050, avec des évènements climatiques extrêmes plus fréquents qui risquent de mettre en péril les récoltes.

Le Community Research and Development Information Service (Cordis) déclarait ainsi en janvier dernier

«Si rien n'est fait pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, les vignes se déplaceront de 1.000 km au-delà de leur limite traditionnelle d'ici la fin du siècle, menaçant l'industrie vinicole.»

Et d'ajouter que l'année dernière a été la période de vendanges la plus courte depuis quarante ans. Le climat, rappelle l'article, est fonction de l'identité gustative d'un vin:

«Le manque d’eau, le changement de température, les averses et gelées inopportunes sont juste quelques variables qui ont un profond effet sur l’équilibre du sucre et de l’acidité, la maturité des tannins, et la palette des arômes.» 

Ces changements auront alors des conséquences sur le goût des vins produits, bousculer l'identité des vignobles et les grands crus. Pour Gregory Jones, professeur d’œnologie à l’université Southern Oregon:

«Une région peut-elle continuer à cultiver exactement les mêmes variétés et faire exactement le même style de vins? Si ce que l’on sait aujourd’hui est correct, c’est fortement improbable.»

Et certaines régions font déjà l'expérience de ces bouleversements. «En Alsace, le changement climatique est déjà un problème […]. Si les consommateurs acceptent les changements, ce n’est pas un problème. S’ils ne les acceptent pas, ça l’est», déclare Jean-Marc Touzard, cor-coordinateur à l'Adaptation au changement climatique de l’agriculture et de la forêt (ACCAF), un programme de recherche de l'Inra. 

Mais à l'inverse, le réchauffement climatique n'est pas une mauvaise nouvelle pour tout le monde. Les viticulteurs du Beaujolais, par exemple, voient la qualité de leur vin augmenter parce qu'ils peuvent de plus en plus se passer de la chaptalisation.

De nouvelles régions du monde s'ouvrent également à la culture vinicole et pourront potentiellement produire des crus tout à fait honorables. Selon l'article de l'AFP, la Tasmanie, la Nouvelle-Zélande, le sud du Chili, l’Ontario et d'autres zones du Canada, l’Angleterre et les régions de Mosel et du Rhin en Allemagne feront partie des régions qui pourront en bénéficier.

En France, la solution pourrait être d'utiliser de nouvelles variétés de vignes habituées aux climats chauds, et présentes en Grèce, Sicile, Espagne et Portugal.

Photo: Vigne à Riquewihr spinazzolarenato via Flickr CC License by
Source: Trad'Consulting via www.slate.fr
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