Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
5 juin 2013 3 05 /06 /juin /2013 10:31
Les femmes journalistes jugent les vins régionaux
Le jury lors de l'énoncé du palmarès.
Le jury lors de l'énoncé du palmarès. (Photo Caroline Gaillard.)

Elles ont dressé leurs coups de coeur mardi au Pont-du-Gard.

un coup de cœur de femmes journalistes pour un vin déjà médaillé d’or, un sacré coup de pouce selon tous les précédents vainqueurs. C’est pourquoi, depuis dix-sept ans, Coop de France Languedoc-Roussillon qui représente 215 caves coopératives et 65% de la production régionale avec quelque huit millions d’hectolitres, perpétue sa manifestation du Coup de cœur des femmes journalistes.
Ainsi, hier, dans le cadre exceptionnel du Pont du Gard, trente et une journalistes de tous les médias (presse écrite, radio, télévision et web) venues de la région, de partout en France et aussi de l’étranger (Israël, Angleterre, Russie...) étaient réunies. Difficile tâche pour elles que de départager, dans les trois couleurs, 49 des 74 médailles d’or du concours de la coopération régionale qui a eu lieu en avril dernier.

Un étonnant jury de femmes

Toute la matinée, dans une ambiance studieuse, elles ont jugé de la robe, du nez et de la bouche de ces breuvages déjà notés de très grande qualité par les professionnels. Autour des tables, des spécialistes mais aussi des novices laissaient parler l’émotion; et engageaient des débats parfois passionnés pour défendre tel ou tel numéro.
"C’est étonnant un jury de femmes, commente Nadine Franjus de la Revue française d’œnologie et du Blog du bib. Ça voudrait dire qu’on a vraiment un goût différent des hommes. Mais d’un point de vue marketing, c’est sympa et j’adhère à l’idée."

Ce sont les femmes qui achètent

À l’issue de la remise des prix, Philippe Coste de la cave des Coteaux de Capimont à Hérépian, double vainqueur en cabernet rosé et chardonnay blanc pour ses Vallée des arômes 2012, ne dit pas autre chose: "On sait que de plus en plus, ce sont les femmes qui dégustent et achètent les vins. Un coup de cœur féminin, on le rentabilise bien plus qu’on ne peut l’imaginer. Il y a trois ans, nous l’avions eu sur un merlot rouge; en décembre, nous étions en rupture de stock!"

Pour un accord mets-vin

"Les femmes cuisinent et ont une vraie sensibilité pour un accord mets-vin, très différente des hommes avec une intuition plus développée", précise Yaffa Iron-Kouts, journaliste pour le plus grand site israélien d’information. Hier, elles ont fait jouer tous leurs sens pour délivrer le palmarès 2013.


 

LE PALMARÈS

-Rouge: Les larmes du volcan 2012 (AOP Languedoc) de la cave de Fontésole à Fontès.

-Rosé; la SCV Les Coteaux de Capimont à Hérépian avec Vallée des arômes, cabernet rosé 2012.

-Blanc:la SCV Les Coteaux de Capimont à Hérépian avec Vallée des arômes chardonnay blanc.

-Vin doux naturel:[/GRAS] le muscat de Rivesaltes Dom Brial de la cave éponyme dans les P-O. Le trophée est une sculpture de Lionel Laussedat.

Source: Trad'Consulting par Caroline GAILLARD via www.midilibre.fr
 

 

 

Partager cet article
Repost0
19 mai 2013 7 19 /05 /mai /2013 12:39
A Biscarrosse, Sophie et Marie ne vendent que les vins des stars
A Biscarrosse, Sophie et Marie ne vendent que les vins des stars

A Biscarrosse, Sophie et Marie ne vendent que les vins des stars 

Élevées dans le culte des bonnes tables et l'amour des vins de caractère, après plusieurs années dans la communication, le coaching sportif et la restauration, Sophie Larchevêque et Marie Casalta viennent de créer «Pop Corner», la boutique officielle des vins de stars, au 30 bd des Sables à Biscarrosse-Plage dans les Landes. Un concept unique en France que les deux jeunes femmes ont pris soin de protéger. La décoration a été entièrement conçue par les deux associées dans un pur style années 60 avec ses fauteuils «bubble». La boutique propose une sélection qualitative de vins issus de vignobles de stars, de productions biologiques, d'éditions limitées et une gamme de millésimes (crus bourgeois et classés, grands crus classés). Le cadre est élégant et épuré, privilégiant un graphisme noir et blanc éclairé par des luminaires composés de bouteilles.

Brad Pitt, Carole Bouquet, Francis Ford Coppola...

Pop Corner a l'exclusivité pour la cuvée du Domaine de Miraval du couple Brad Pitt-Angelina Jolie, du vin Sangue d'Oro de Carole Bouquet, «notre ambassadrice absolue», souligne Sophie. Mais aussi pour le vin californien «Diamond Collection» de Francis Ford Coppola, le Chianti de Toscane de Sting, le vin espagnol d'Antonio Banderas, le domaine de Boiron de Cabrel, les vins de Pierre Richard, Jean Carmet, Léo Ferré, Charlotte de Turckheim et Trintignant… La franchise «Pop Corner» se dupliquera prochainement sur Biarritz, Courchevel, Paris et Saint-Tropez.

Le site. www.officielvinsdestars.com

A consommer avec modération !

Source: Trad'Consulting pae C.St-P. via www.ladepeche.fr 

Partager cet article
Repost0
17 mai 2013 5 17 /05 /mai /2013 18:57
Un caviste se spécialise dans les vins médaillés

 

Thierry Prat, 59 ans, vient d’ouvrir un magasin de vente en détail de vins à Beaune (Côte-d’Or). Pour se distinguer des autres cavistes, il mise sur les vins médaillés, tastevinés ou reconnus par la presse spécialisée. Baptisée Millésimes à la carte, sa boutique propose, via le système Enomatic, quarante bouteilles en dégustation permanente et payante.

Thierry Prat vient d’ouvrir un magasin de vente en détail de vin à Beaune (Côte-d’Or). © C. MICHELIN

Thierry Prat vient d’ouvrir un magasin de vente en détail de vin à Beaune (Côte-d’Or). © C. MICHELIN

Après une carrière dédiée au commerce, en particulier à celui du vin, Thierry Prat lance un nouveau concept de caviste à Beaune : Millésimes à la carte. En plus de conseiller et de permettre l’achat de vins provenant du sud Mâconnais au nord Chablisien en passant par les Côtes bourguignonnes, il propose en dégustation permanente une sélection de quarante vins médaillés, tastevinés ou qui ont fait l’objet de citations dans la presse professionnelle.

« Le meilleur de la Bourgogne », selon lui, est en libre dégustation grâce à Enomatic, un système de conservation des vins sous atmosphère contrôlée. Le client opère son choix et déguste au verre. Il faut compter de 50 centimes à 9 euros la dose de dégustation de 30 ml.

Une fois le vin goûté, le client peut décider d’acheter la bouteille. Si les viticulteurs du Mâconnais et du Chablisien ont été prompts à faire affaire avec Thierry Prat, « en jouant le jeu avec des prix propriétés », les producteurs des Côtes n’ont que peu adhéré au concept.

Est-ce la peur d’être déréférencé en cas de perte de médailles ? « On peut s’arranger avec d’autres millésimes ou cuvées », répond Thierry Prat. En effet, outre la quarantaine de vins médaillés proposés en dégustation libre, le commerçant vend également d’autres références non médaillées.

Ce caviste d’un nouveau genre veut travailler avec 300 fournisseurs (producteurs, coopératives et négociants) repérés au fil de sa carrière. Il propose aussi à ses clients des programmes thématiques sur la découverte des crus, des régionales (à partir de 5 euros les six doses de dégustation)…

Misant sur l’attractivité de la capitale des vins de Bourgogne qui accueille chaque année entre 1 et 1,5 million de touristes (dont 40 % d’étrangers), Thierry Prat compte ouvrir 300 jours par an avec un objectif quotidien de dix personnes en moyenne, générant dès la première année quelque 3 000 dégustations payantes et 12 000 bouteilles vendues.

Source: Trad'Consulting par Cédric Michelin via www.lavigne-mag.fr

Partager cet article
Repost0
10 mai 2013 5 10 /05 /mai /2013 07:35
Yvon MAU fait appel à Hubert de Boüard du Chateau ANGELUS

 La gamme des vins Révélations se compose de sept châteaux, avec des prix compris entre 4,70 E et 8,60 E.

 

 

Le négociant Yvon Mau a fait appel à Hubert de Boüard, consultant et copropriétaire du prestigieux saint-émilion Château Angélus, pour la conception d'une gamme de vins de bordeaux milieu de gamme.

 

Hubert de Boüard ? Dans le milieu du vin, tout le monde connaît. Pour les autres, une courte biographie s'impose. Hubert de Boüard est tout simplement l'une des très grandes figures du vignoble bordelais. Depuis qu'il le gère avec son cousin, il a hissé haut les couleurs de son Château Angélus, puisque ce saint-émilion a rejoint en 2012 le cercle très fermé des premiers grands crus classés A, aux côtés de Château Cheval Blanc, Château Ausone et Château Pavie. Autant dire que le prix de ce grand cru s'est envolé, et que le simple particulier peinera, à l'avenir, pour dénicher une bouteille de ce prestigieux nectar de la Rive Droite, sous-région au nord du Bordelais.

Toutefois, il pourra se rattraper avec la gamme Révélations d'Hubert de Boüard, soit sept châteaux dont deux en AOC bordeaux. Leurs prix de vente devraient être compris entre 4,70 E et 8,60 E. Hubert de Boüard ne fait pas que prêter son nom à ces vins commercialisés par le négociant Yvon Mau (vins de marques Premius, Yvecourt, cava Freixenet, etc.). Il a en effet sélectionné des parcelles et donné des conseils aux propriétaires qui, en échange, doivent « laisser » le nom de leur château à la seule gamme Révélations. Un abandon pas si grave car, particularité bordelaise, les propriétaires ont le droit d'utiliser deux noms de châteaux différents pour un même domaine. L'objectif de la gamme, prévue pour être commercialisée lors d'opérations de type foire aux vins, est clairement de redorer le blason de la région avec des cuvées plus haut de gamme que celles vendues en fond de rayon, à moins de 4 E.

 

Un créneau intermédiaire porteur

 

« Il existe un créneau entre les vins premiers prix et les vins à plus de 15 E », estime Philippe Laquèche, président d'Yvon Mau. Cette initiative n'est pas sans rappeler celle d'un autre négociant bordelais : Maison Bouey qui, en 2011, a lancé la gamme Parcelles, élaborée par le consultant en oenologie Stéphane Derenoncourt, dont les conseils sont recherchés par les vignobles du monde entier. Notons qu'Hubert de Boüard est également consultant pour une quarantaine de domaines dans le Bordelais, en Afrique du Sud, au Liban ou encore en Thaïlande. Il est également propriétaire de la Fleur de Boüard, sur l'appellation lalande-de-pomerol, et du Château de Francs, sur l'appellation bordeaux-côtes-de-francs.

 

Source: Trad'Consulting par S. Leb. via www.lsa-conso.fr

Partager cet article
Repost0
16 avril 2013 2 16 /04 /avril /2013 21:34
Carrefour voit grand sur sa foire aux vins de printemps 
DR

 

L’enseigne d’hypermarchés démarre aujourd’hui sa « grande »foire aux vins de printemps avec un tract de 36 pages entièrement dédié à cette opération. Il est vrai que Carrefour n’a pas lésiné sur les moyens avec près de 200 références. Sous l’égide de Sébastien Coquelle, manager marketing vins de l'enseigne et présenté comme l’expert en vins de Carrefour, cette opération laisse la part belle à la promotion. Deux pages sont en effet consacrées aux vins MDD La Cave d’Augustin Florent avec une remise de – 50 % sur la deuxième unité achetée, deux pages à une offre de cartons de six bouteilles dont deux gratuites ou encore plusieurs produits bénéficiant de la mécanique 1+ 1 gratuit. Exemple : le blaye côtes de Bordeaux château l’Hirondelle 2012 proposé à 18 € le lot de douze bouteilles. Deux champagnes profitent aussi de cette ristourne. A savoir de Castellane cuvée Commodore et G.H. Martel vendus respectivement à 13,50 € et 12,50 €, remises incluses.

 

Au niveau de la présentation du prospectus, Carrefour a choisi comme clé d’entrée le prix : les bouteilles de moins de 3 €, entre 3 et 4 € et entre 4 et 6 €. Au-delà, les vins sont rassemblés dans la « sélection de notre Expert ». A noter également que Carrefour propose aussi une double-page de grandes étiquettes bordelaises.

 

Source: Trad'Consulting par Y.Denjean via www.rayon-boissons.com


Partager cet article
Repost0
11 avril 2013 4 11 /04 /avril /2013 14:22
Les Français boivent de moins en moins d'alcool
Des bouteilles d'alcool
Des bouteilles d'alcool / Crédits : Thinkstock/Ryan McVay
 

Selon un baromètre de la consommation des boissons alcoolisées publié jeudi, les Français consomment de moins en moins de boissons alcoolisées mais y consacrent un budget plus important.

 

D'après une enquête publiée jeudi par l'association Entreprise & Prévention, les Français consomment de moins en moins d'alcool, privilégiant une consommation occasionnelle mais y consacrent un budget plus important. Selon le baromètre de la consommation des boissons alcoolisées, la moitié des Français consomment moins d'une fois par semaine de l'alcool. Hors domicile, ils sont minoritaires (45%) à consommer des boissons alcoolisées, pour l'essentiel au moment des repas.

Si les Français sont de moins en moins consommateurs réguliers, "ils opèrent une montée en gamme dans le choix des produits. On constate simultanément une baisse des quantités achetées et une hausse du budget moyen", note Alexis Capitant, directeur général de  l'association.

Premier indicateur du baromètre, une étude réalisée par l'Ifop sur la fréquence des usages des boissons alcoolisées montre que la consommation quotidienne ne concerne plus qu'un Français sur dix. Les Français sont majoritairement des consommateurs hebdomadaires (39%) ou mensuels (24%). Enfin, 11% d'entre eux consomment moins souvent (tous les deux ou trois mois) et 15% pas du tout, selon la même étude.

Hausse du budget moyen

Autre indicateur, celui du comportement d'achat des ménages, analysé par la société d'études Kantar Worldpanel à partir d'un panel représentatif de 12.000 foyers français quel que soit leur lieu d'achat (grandes et moyennes surfaces, commerces de proximité, hard discount, drive). Il montre une baisse continue des quantités de boissons alcoolisées  achetées (-6,5 litres depuis 2007) et une tendance à la hausse du budget moyen qui leur est consacré depuis 2008 (+21,3 euros), expliqué en grande partie par une montée en gamme. Cette tendance s'accentue en 2012 avec la hausse des droits sur les spiritueux et devrait se poursuivre en 2013 avec la hausse des taxes sur la bière.

Entreprise & Prévention, créée en 1990, est une association qui regroupe 19 entreprises du secteur des boissons alcoolisées en France afin de lutter contre  la consommation excessive ou inappropriée.

Source: Trad'Consulting par N.S. AFP via www.lci.tf1.fr


Partager cet article
Repost0
8 avril 2013 1 08 /04 /avril /2013 10:03
Une coopérative viticole qui carbure
Hervé Durand, directeur de la DRAAF Aquitaine, a dit tout le bien qu’il pense des Vignerons de Tutiac.
Hervé Durand, directeur de la DRAAF Aquitaine, a dit tout le bien qu’il pense des Vignerons de Tutiac. (Photo P. r.)

Samedi 30 mars, la salle des fêtes de Saint-Ciers-sur-Gironde accueillait les Vignerons de Tutiac qui tenaient leur assemblée générale. C’est devant 280 votants que Stéphane Héraud, le président, Éric Hénaux, le directeur et Étienne Kressmann, le directeur administratif et financier ont présenté le bilan de l’année 2012. Les chiffres parlent d’eux-mêmes, la coopérative se porte bien.

 

Avec 221 696 hectolitres vendus, le plus haut niveau jamais atteint grâce à la forte croissance des ventes en bouteilles, ce sont plus de 10 millions équivalent 75 cl qui ont trouvé preneurs. Des ventes

bouteilles qui ont progressé de plus de 30 % par rapport à 2011, plus de 71 % depuis 2008. Une augmentation significative au niveau des grandes surfaces, puisqu’elles ont doublé chez Auchan et Leclerc, et au secteur export qui progresse fortement, notamment en Asie.

 

60 % des vins vendus par Tutiac le sont en AOC Blaye-Côtes de Bordeaux. Autre point positif, le prix moyen du vrac est en hausse depuis 2009 avec des prix de vente supérieurs aux moyennes annoncées (autour de 20 %) par la CIVB.

 

Préparer l’avenir

La chaîne d’embouteillage ouverte en 2012 produisait sur quatre jours cette première année. Elle va fonctionner sur cinq jours en 2013 avec un objectif de 12 millions de bouteilles sur l’année pour être en conformité avec les prévisions. Une enquête menée sur les coopératives vinicoles d’Aquitaine a montré que Tutiac est parmi les cinq caves qui rémunèrent le mieux ses adhérents, valorise le mieux le vrac de bordeaux rouge et blanc et obtient des valorisations parmi les plus élevées pour les bordeaux rosé.

Par ailleurs, la cave est en croissance en surface de production : + 6 % par an de 2005 à 2010 et en nombre d’adhérents, + 2 % de 2005 à 2010. Pour préparer l’avenir en tenant compte de la courbe des âges, les Vignerons de Tutiac ont lancé une enquête sur la succession de ses adhérents de plus de 60 ans.

« Je suis convaincu que la sécurisation des apports est l’enjeu de ces prochaines années. Les Vignerons de Tutiac sont en capacité de commercialiser plus que leur production actuelle et cela à des cours plutôt élevés », conclut Stéphane Héraud, le préside

Source: Trad'Consulting par Philippe RUCELLE via www.sudouest.fr
Partager cet article
Repost0
7 avril 2013 7 07 /04 /avril /2013 17:11
Alors que débute ce lundi la semaine des primeurs, incontournable rendez-vous pour la viticulture bordelaise, les professionnels tablent sur une baisse des prix.
 

 

Le millésime 2012 sera dégusté par des professionnels venus du monde entier durant la semaine des primeurs qui s'ouvre lundi. /Photo d'archives/REUTERS/Caroline Blumberg (c) Reuters

Le millésime 2012 sera dégusté par des professionnels venus du monde entier durant la semaine des primeurs qui s'ouvre lundi. /Photo d'archives/REUTERS/Caroline Blumberg (c) Reuters
 

 

Une qualité disparate, du fait de conditions climatiques atypique...  Les professionnels du vins venus du monde entier vont déguster à compter de ce lundi les Bordeaux primeurs issus des vendanges de l'an passé. Et personne ne table sur une hausse des prix. Bien au contraire.

Après l'excellent millésime 2009 et l'exceptionnel 2010 qui avait battu tous les records de prix, le 2011 plus en retrait n'avait pas suffisamment traduit la baisse nécessaire pour coller à un marché touché par la crise économique.

La vente en primeurs est une spécialité bordelaise

La semaine des primeurs est une tradition bordelaise unique au monde qui permet chaque année à la même époque aux importateurs, cavistes, distributeurs, restaurateurs et journalistes spécialisés du monde entier de déguster le dernier millésime encore en cours d'élevage dans les chais.

A partir de ces dégustations sont fixés les prix quelques semaines plus tard, alors que les achats effectués sont livrés aux clients plus d'un an plus tard. Grâce à ce système, les propriétés viticoles peuvent constituer une trésorerie non négligeable.

Cet événement majeur pour les viticulteurs bordelais est organisé par l'Union des grands crus de Bordeaux (UGCB) qui regroupe 134 châteaux parmi les plus prestigieux? Néanmoins l'ensemble des appellations, même les plus modestes, profitent de cette vitrine pour organiser leurs propres dégustations. Cette année encore, près de 6.000 professionnels sont attendus. 15 à 20% d'entre eux viennent de l'étranger, de près d'une cinquantaine de pays.

Des vendanges plus tardives que d'habitude

"Le 2012 est très hétérogène. Il a nécessité beaucoup de technicité dans les vignes et dans les chais. On a eu un printemps très pluvieux, et une période août-septembre-octobre très belle", explique l'oenologue Stéphane Toutoundji. "Le but a donc été de vendanger le plus tard possible. Selon le terroir, la pluviométrie, les décisions des propriétaires, les résultats sont très différents d'une propriété à l'autre."

L'un des plus grands courtiers de la place, François Lévêque, reste confiant sur la qualité. "Globalement on sait faire selon les années du bon vin, du très bon vin voire du vin exceptionnel. Cette année on a un bon voire un très bon millésime", assure-t-il.

Selon lui, c'est l'occasion de revenir à des prix plus raisonnables après les millésimes qui ont atteint des sommets. Et cet expert reconnu d'ajouter : "En 2011, des vins en primeurs ont été vendus à des prix trop élevés. Là il faut remettre de l'ordre dans les rouages. Il faut revenir à un prix du marché sinon je crains qu'on va au devant de déceptions".

Le Château Margaux meilleur en 2012 qu'en 2011

Dans cette hétérogénéité qui ne permet pas de se faire une idée très précise de ce millésime, certaines propriétés ont pu tirer leur épingle du jeu. Paul Pontalier, directeur général du château Margaux dans le Médoc, célèbre 1er grand cru classé, estime faire partie de ceux-là.

"Je n'ai pas goûté les autres mais j'ai goûté le mien", dit-il avec humour. "Ce que je peux vous dire c'est que, pour Château Margaux, 2012 est un excellent millésime. Il est évidemment en dessous du 2009 et du 2010 mais il est deux marches au-dessus du 2011", assure-t-il.

Dès lors, d'un cru à un autre, c'est la vérité des prix qui devra être la règle, pensent de nombreux négociants qui attendent qu'on leur facilite la tâche en ne mettant pas la barre trop haut. Un courtier estime ainsi que les grands châteaux doivent sortir de "la stratégie de marque" car, pour lui, à trop vouloir maintenir des prix élevés pour garder leur image haut de gamme, ils prennent des risques.

Source:Trad'Consulting avec avec Reuters via www.challenge.fr

Partager cet article
Repost0
2 avril 2013 2 02 /04 /avril /2013 21:14
Hubert de Boüard en grande distribution

Fleur de Boüard, l'un des vins d'Hubert de Boüard

Fleur de Boüard, l'un des vins d'Hubert de Boüard

Le co-propriétaire du prestigieux Saint-Emilion, Château Angélus, signe une gamme de vins de Bordeaux à prix doux. Cette gamme, baptisée Révélations, est commercialisée par le négociant Yvon Mau.

 

Hubert de Boüard ? Dans le milieu du vin, tout le monde connait. Pour les autres, une courte biographie s’impose. Hubert de Boüard est tout simplement  l’une des très grandes figures du vignoble bordelais. Depuis qu’il le gère avec son cousin, il a hissé haut les couleurs de son Château Angélus puisque ce Saint-Emilion a rejoint en 2012 le cercle très fermé des Premiers Grands Crus Classés A, aux côtés de Château Cheval Blanc, Château Ausone et Château Pavie. Autant dire que le prix de ce grand cru s’est envolé et que le simple particulier peinera à l’avenir pour dénicher une bouteille de ce prestigieux nectar de la rive droite.

La gamme Révélations

Toutefois, il pourra se rattraper avec la gamme Révélations d’Hubert de Boüard, soit sept châteaux dont deux en AOC Bordeaux (voir ci-dessous) dont les prix de vente devraient être compris entre 4,7 euros et 8,6 euros. Hubert de Boüard ne fait pas que prêter son nom à ces vins commercialisés par le négociant Yvon Mau (Vins de marques Premius, Yvecourt, cava Freixenet, etc.). Il a en effet sélectionné des parcelles et donné des conseils aux propriétaires qui, en échange, doivent "laisser" le nom de leur château à la seule gamme Révélations. Un abandon pas si grave car, particularité bordelaise, les propriétaires ont le droit d’utiliser deux noms de châteaux différents pour un même domaine.

L’objectif de la gamme, prévue pour être commercialisée lors d’opérations de type Foire aux vins, est clairement de redorer le blason de la région avec des cuvées plus haut de gamme que celles qui se vendent en fond de rayon à moins de 4 euros. "Il existe un créneau entre les vins premiers prix et les vins à plus de quinze euros", estime Philippe Laquèche, président d’Yvon Mau.

Des consultants recherchés

Cette initiative n’est pas sans rappeler celle d’un autre négociant bordelais: Maison Bouey qui, en 2011, a lancé la gamme Parcelles élaborée par le consultant en œnologie, Stéphane Derononcourt, dont les conseils sont recherchés par les vignobles du monde entier.

Notons qu’Hubert de Boüard est également consultant pour une quarantaine de domaines dans le Bordelais, en Afrique du Sud, au Liban ou encore en Thaïlande. Il est également propriétaire de la Fleur de Boüard, sur l’appellation Lalande de Pomerol, et du Château des Francs, sur l’appellation Bordeaux-Côtes de Francs.

Le détail de la gamme:

Château Boutillot, Bordeaux AOC, PVC conseillé GD: 4,70 €

Château Gallion, Bordeaux AOC, PVC conseillé GD: 4,70 €

Château au Vignoble, Bordeaux Supérieur AOC, PVC conseillé GD: 5,20 €

Château Grand Bouchon, Médoc AOC, PVC conseillé GD: 5,90 €

Château de La Pierre Levée, Castillon Côtes de Bordeaux AOC, PVC conseillé GD: 4,90 €

Château de Seglady, Saint-Emilion AOC, PVC conseillé GD: 8,60 €

Château Les Fougères, Saint-Emilion AOC, PVC conseillé GD: 11,80 €

 

Source: Tradconsulting par Sylvie LEBOULANGER via www.lsa-conso.fr

Partagez l’info :


Partager cet article
Repost0
29 mars 2013 5 29 /03 /mars /2013 18:31
Un Suisse élu meilleur sommelier du monde, le Vendéen David Biraud privé de finale

sommelier, concours, vin,

Le Vendéen David Biraud n’a pas décroché le titre tant convoité de meilleur sommelier du monde.


Le Suisse Paolo Basso a été élu ce vendredi à Tokyo meilleur sommelier du monde après une finale sans représentant hexagonal.

Une femme en finale

Nouvelle déception pour les tricolores. Comme en 2004 à Athènes, le candidat de la France ne s’est pas qualifié pour la finale. A l’instar de nombre de favoris David Biraud, chef sommelier du Mandarin Oriental de Thierry Marx est tombé dans les pièges dressés par le jury lors de la demi-finale.

>> lire le portrait de David Biraud

Et c’est un trio inédit qui a concouru pour le titre de meilleur sommelier du monde : Paolo Basso, Aristide Spies et la Canadienne Véronique Rivest.

Favori et élu

Pour la première fois une femme a atteint ce niveau de la compétition. Première également pour le sommelier belge, qui n’avait jamais accédé à une finale internationale.

Sacré meilleur sommelier d'Europe en 2010 et deuxième des derniers championnats du monde la même année, Paolo Bosso était donc logiquement favori d’une édition marquée par des coups de théâtre comme lorsque la candidate roumaine fit tomber un verre de vin en demi-finale. Les larmes aux yeux, elle fut réconfortée par l'un des membres du jury peu après, mais tout de même éliminée.

Les sens et les mains de Paolo Basso n’ont pas tremblé lors l'ultime journée. Le Suisse s'est montré plus convaincant dans sa connaissance des vins, leur service et leur présentation dans une langue étrangère.

Né en Italie il y a 47 ans, M. Basso travaille au restaurant Conca Balla de Vacallo, situé côté suisse de la frontière helvético-italienne.

C'est quoi un bon sommelier ?


"Un bon sommelier doit avoir une bonne connaissance du vin, être agréable et vous faire apprécier vos plats", explique le président du jury, le Français Serge Dubs, en présentant le concours mardi.


D'après cet ancien vainqueur du titre en 1989, "le sommelier ne doit surtout pas se prendre pour une star et offrir un service parfait, précis et amical, afin de faire plaisir aux clients".

(Photo AFP)

Source: Trad'Consulting par Antoine Victot via www.cuisine.blogs.ouest-france.fr

Partager cet article
Repost0