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15 février 2013 5 15 /02 /février /2013 10:32

Réunion des directeurs Carrefour hypermarchés

carrefour commerce dans la peauComment faire passer à tous les directeurs d’hypermarchés la nouvelle politique ? Voilà la question qui semblait être le principal sujet de la réunion organisée par l’équipe dirigeante de la France à destination des directeurs d’hypermarchés. Georges Plassat aura fait à l’occasion une intervention sans notes de près de 4 heures. Esprit d’entreprise, directions à suivre, politique générale et bon sens auront été largement abordés afin de redonner à chaque marin le cap pour naviguer dans le courant indiqué par lecapitaine de navire. « Cela a fait un bien fou » nous rapporte-t-on. D’autres aurons eu les oreilles frictionnées, on ne donnera pas de noms…
Lâcher les indicateurs pour réinvestir dans l’initiative pourrait-on résumer. Revenir au bon sens de terrain, c’est pourtant chose qui semble facile.
Qui aura – par exemple – intégré dans l’équipe magasin un peintre pour s’occuper à temps plein d’un magasin ? Levez le doigt que je vous vois… 3 DM courageux ou pétris de bon sens… L’espoir est là. Les DR ne le savaient pas ! Doit-on s’en plaindre ? Non finalement. Car le bon sens n’est pas toujours issu du grade, mais est largement partagé plus proche du terrain.

Certains semblaient dès le lendemain avoir perdu la boussole !
Les habitudes sont grandes aussi parfois. Les mots doivent être répétés, il faut l’avouer. Les baronnies que l’on pensait plus fertiles chez les indépendants sont également présentes chez les intégrés. La nuit devait pourtant porter conseil. Certains n’ont semble-t-il pas encore compris. Cela viendra, il faut bien l’assurer. Si ce n’est par là-haut, il faudra bien le faire par le bas ! La nécessité de libérer les équipes après avoir libéré le service pour les clients est un graal à atteindre à ce jour.

Back to basics à réinventer
On savait l’importance pour l’un des fondateurs du groupe Carrefour – Jacques Defforey – de « L’art de la guerre » de Sun Tzu, c’est dans d’autres arts qu’ils faudra trouver la vertu pour l’entreprise et faire de chacun le porteur de cette sympathique idée : avoir le commerce dans la peau.

carrefour commerce dans la peauNoël Prioux mène ici la danse. Toutefois, une seule photo ne peut évidemment résumer deux jours !

 

Source: Trad'Consulting par   via www.carrefouruncombatpourlaliberte.fr

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13 février 2013 3 13 /02 /février /2013 09:27
Les commerces à l’heure des grands arbitrages selon l’étude annuelle de CBRE

                                                   La baisse chronique de fréquentation exacerbe la course aux emplacements ''prime''

                               La baisse chronique de fréquentation exacerbe la course aux emplacements ''prime''

 

La dureté des temps contraint les enseignes à opérer des choix stratégiques. Dans leur géographie urbaine d’abord, avec une dualité entre l’offre et la demande sur les axes « prime » et n°1, d’un côté ; et les axes secondaires de plus en plus délaissés, de l'autre. De même, les implantations en centres-villes sont privilégiées par les enseignes, mais les opportunités y sont moindres qu’en périphérie. Arbitrages dans leur parc aussi : les boutiques les moins rentables sont remises en questions, et les perspectives de développement portées sur les points de vente les plus performants et des ouvertures opérées sur les meilleurs emplacements. La baisse de fréquentation n’épargnant ni les centres commerciaux, ni le commerce de périphérie, la différenciation devient finalement un élément clé pour l’avenir du commerce, tout à l’opposé d’une banalisation du paysage commercial.

 

 

L’étude annuelle de CBRE dédiée aux commerces en France, qui vient de paraître, dresse d’abord un tableau de la situation économique en France en faisant état d’un « climat général terne et fragile ». « Dans un contexte difficile, la France obtient des performances relativement médiocres, néanmoins supérieures à la moyenne de la zone euro » .Le climat économique français de la 1ère moitié 2012 aura été marqué par les incertitudes liées à la zone euro et aux échéances électorales. Contrairement aux espérances, la méfiance des acteurs économiques ne s’est pas relâchée par la suite. Dans ces conditions, la production française a été proche de la stabilité en 2012, conséquence de l’arrêt relatif des différents moteurs de la croissance. Finalement, «2013, qui devait être l’année du retour de la croissance ne le sera pas, puisqu’une hausse faible et fragile de la production est attendue, autour de +0,1%. Quoiqu’insatisfaisantes, ces prévisions sont supérieures à celles de certains de nos voisins européens qui connaîtront un recul sensible de leur production ».

 

« La consommation plie mais ne rompt pas »

L’étude décrit un « moteur ‘‘consommation des ménages’’ lui aussi entamé ». Le chômage est en effet élevé et en dynamique haussière (10,1 % attendus en métropole fin 2012 et 10,5 % mi-2013). De son côté, l’emploi dans les secteurs principalement marchands connaît une période tendue, atteignant au 3ème trimestre 2012 son plus bas niveau depuis le 4ème trimestre 2010. Cette tendance négative devrait continuer jusqu’au moins mi-2013. Autant de points qui affectent le pouvoir d’achat des ménages dont la baisse est accentuée par la hausse des prélèvements obligatoires. Au final, il devrait avoir ainsi baissé en 2012, d’environ - 0,2 %, « ce qui représenterait la première diminution du pouvoir d’achat des ménages (y compris les entrepreneurs individuels) depuis 1984 ». En réaction, les ménages baisseront leur taux d’épargne mais cela ne compensera que partiellement l’effet de la perte de pouvoir d’achat sur leurs dépenses de consommation. « Parallèlement à son effet sur le pouvoir d’achat, la crise a un impact psychologique sur les ménages qui sont assez peu confiants en l’avenir ». Fin 2012, le moral était ainsi sensiblement inférieur à sa moyenne historique et, d’après une enquête CSA pour RTL réalisée en novembre 2012, près de 60 % des personnes interrogées considèrent que la France ne sortira pas de la crise économique avant 2016. Ce pessimisme favorise l’épargne de précaution, néfaste à la consommation. Le solde d’opinion des ménages pensant qu’il était raisonnable d’épargner était de 38 % en novembre 2012. L’effet de la crise sur l’épargne est donc à double sens : à la baisse pour compenser la baisse de pouvoir d’achat, et à la hausse pour se prémunir contre des coups durs. Ce niveau est le plus élevé depuis juin 1995, et est nettement supérieur à sa moyenne historique. C’est donc dans un climat dégradé que s’est achevée 2012, avec des dépenses de consommation proches de la stabilité par rapport à 2011. Sauf rebond inattendu, il s’agirait de sa plus faible performance depuis 1993. « Tant que perdureront une crainte élevée de l’avenir et un chômage important, le moteur «consommation des ménages » aura du mal à connaître une franche reprise ». Au final, la crise a impacté la consommation des ménages. Comparé à la période 2000 à 2007, le ralentissement de la croissance de la consommation a touché l’ensemble des grands postes de consommation, tels que l’alimentaire-tabac, biens durables et logements-services financiers non marchands. Deuxième enseignement : la relative résilience des dépenses de consommation françaises. Depuis le début de la crise, la consommation a connu au moins une année de baisse dans nombre de pays européens (notamment Royaume-Uni, Italie, Espagne et même Allemagne). En France, si les dépenses de consommation croissent plus lentement – elles n’ont plus connu de croissance supérieure à + 2 % depuis 2008 - elles restent résilientes puisqu’elles n’ont pas diminué et restent considérées comme une valeur sûre qui rend le marché français attractif.

 

Les commerçants moroses

« Les commerçants ne dérogent pas à la morosité ambiante. En décembre 2012, le climat des affaires dans le commerce de détail et commerce et réparation automobiles était environ 10 % en-dessous de sa moyenne historique. L’évolution attendue des ventes pour les 3 mois suivants était jugée en baisse, avec un solde d’opinion de - 47 % ». Les secteurs d’activité des commerçants de détail ont cependant étédiversement touchés. D’une manière générale, les commerces généralistes sont moins impactés que les spécialisés. L’ameublement, entre autres, a connu une baisse importante, de l’ordre de - 8 % sur un an (en moyenne annuelle). Son indice atteint son niveau le plus bas depuis plus de 22 ans, ce qui est également le cas du secteur de l’habillement même si celui-ci connaît un repli annuel moins net (- 5 %). L’électronique grand public a vécu un petit trou d’air (- 3 %) dans une dynamique globale cependant très favorable (indice multiplié par près de 4 entre 2000 et 2012). « Moins impactés durant 2012 sont les secteurs de l’électroménager et de la parfumerie, presque stables sur un an, tandis que le matériel de sport a connu une hausse annuelle de + 2,5 %. »

 

La quête du « prime »

Au-delà de la conjoncture, la « géographie » urbaine a aussi son importance dans la performances des commerces. «Le marché s’inscrit dans la dualité avec d’une part un déséquilibre entre l’offre et la demande sur les axes « prime » et n°1 ; et de l’autre côté, les axes secondaires arbitrés par les enseignes, d’où une demande insuffisante pour absorber le stock » précisent les auteurs. « Cette opposition se poursuit avec d’une part les enseignes de réseaux qui s’appuient sur un marketing puissant et des stratégies de développement (plus ou moins) agressives et d’autre part, les indépendants qui ferment les uns après les autres, à cause de taux d’effort trop élevés, ou attirés par des cessions de baux substantiels. Plus généralement, les indépendants ont du mal à faire face à la concurrence accrue que leur imposent les enseignes ». Du coup, les indépendants sont plutôt les acteurs des emplacements n°1 bis au mieux et n°2. « D’une manière générale, les indépendants disparaissent progressivement, appauvrissant le paysage commercial. Les centres-villes – et même les centres commerciaux – se ressemblent de plus en plus. Cependant, si certaines enseignes cherchent à se développer rapidement en France comme JD Sports, d’autres se replient comme Game. En moyenne, elles ne sont pas, pour la plupart, dans une politique expansionniste massive mais cherchent plutôt à rationaliser. Elles arbitrent les boutiques les moins rentables, portent leur attention et leurs perspectives de développement sur les points de vente les plus performants et cherchent à ouvrir sur les meilleurs emplacements ». Cependant, la France reste un territoire de conquête pour les enseignes internationales encore absentes. Elles privilégient les localisations « prime » des centres villes. Elles veulent en effet s’implanter au cœur des zones de chalandise et des flux piétons existants arrivant ainsi de manière à faire impact. Ainsi « si la disparition progressive des indépendants pèse sur la diversité de l’offre commerciale, l’arrivée de nouvelles enseignes permet son renouvellement et le dynamisme du marché ».

 

Bingo sur les hypercentres des grandes villes

« Il y a quelques années, les pouvoirs publics s’inquiétaient de la désertification des grandes villes. Or la France y reste attachée, et ce malgré la concurrence des centres commerciaux de périphérie et des retail parks. Les flux piétonniers y sont conséquents permettant aux boutiques de capter une demande importante. C’est pourquoi aujourd’hui, les enseignes souhaitent y être. À l’instar de la grande distribution (Carrefour, Intermarché, Système U, Monoprix,…) pionnière dans le lancement de concepts de centre-ville, les hard discounters et les enseignes spécialisées traditionnellement présentes en périphérie se lancent également à la conquête des hyper-centres (Dia, Lidl pour les 1ers et But, Conforama pour les 2èmes) et ce malgré des taux d’effort souvent substantiels ». Ce postulat est également vrai pour les centres commerciaux. Les enseignes recherchent en priorité les centres commerciaux de cœur de ville ou à proximité immédiate et facilement accessible. En revanche, les villes de petites à moyennes souffrent globalement d’un manque d’attactivité ne bénéficiant pas d’une masse critique suffisante pour capter la demande. La population, plus dépendante de l’automobile est plus volatile et n’hésite pas à faire plusieurs kilomètres pour avoir accès à une offre commerciale plus étoffée.

 

Vers un nouveau modèle périphérique

L’étude rappelle que «le commerce de périphérie couvre à la fois le commerce dit de ‘‘boites’’, celui des parcs d’activités commerciales d’entrées de villes qui se sont massivement développés dans les années 60-70, et les retail parks, concept alternatif, permettant de mieux intégrer le commerce dans son environnement. La périphérie bénéficie d’un foncier plus abordable et permet donc des loyers inférieurs qu’en centre-ville et en centres commerciaux ». Or, si aucun type de commerce n’échappe à la baisse du chiffre d’affaires, cette observation est encore plus vraie pour le commerce de périphérie (CA en recul de - 1,4 % en 2012 pour les GMS de périphérie, selon Procos) confirmant la tendance de ces dernières années au recentrage vers les coeurs de villes. Le modèle commercial de périphérie est également affaibli par la limitation de l’usage de l’automobile en lien avec le coût du pétrole. Et pourtant «même si ce format de commerce est souvent critiqué en raison de l’image déstructurée des entrées de ville, la fréquentation des parcs d’activités commerciales anciens résiste plutôt bien comme la Patte d’Oie à Herblay, la Croix Blanche à Ste Geneviève des Bois, Mérignac Soleil dans la région bordelaise ou Plan de Campagne au Nord de Marseille ». Aussi, malgré les limites de ce type de commerce, les opportunités existent. Le commerce de périphérie permet de développer de plus grands formats. Il doit être en mesure d’apporter de la nouveauté, une offre qui fait la différence. Outre les services de plus en plus intégrés par les bailleurs, les concepts de retail parks évoluent et proposent des thématiques. « À titre d’exemple, le loisir se décline autour d’activités ludiques, de détente, sportives et de la restauration pour faire vivre ces espaces toute l’année, 7 jours / 7. La zone de chalandise est de fait souvent plus large de par la typologie de l’offre ». Les centres de marques sont également une forme du commerce de périphérie qui a le vent en poupe. Ce modèle commercial importé des Etats-Unis s’est développé au début des années 80 à Troyes puis à Roubaix sous l’appellation magasins d’usine. Ce dernier modèle a été légèrement détourné, vers le concept actuel de villages / centres de marques, en l’orientant vers le haut-de-gamme, à la fois par les marques proposées et par une architecture qualitative. Le déstockage des collections passées permet à ces magasins de proposer des articles griffés à prix cassés. « S’il existe encore de la place pour ce type de développement, leur banalisation est un risque, une limite dont il faut prendre la mesure (Observatoire des centres de marques en France et en Europe). Parmi les dernières ouvertures, citons Nailloux Fashion Village dans la région toulousaine en 2011 and The Style Outlets en 2012 à Roppenheim non loin de Strasbourg et de la frontière franco-allemande ». Le volume des projets de périphérie représente la majorité des surfaces commerciales futures en France. 2,73 millions de m² de parcs d’activités sont ainsi en projet ou en cours de construction à fin 2012 (source : Procos), soit un recul annuel de - 11 % sur un an et - 29 % par rapport à 2010. Cette tendance baissière témoigne de la prudence des promoteurs parallèlement à l’abandon d’un certain nombre de projets. Les chantiers ne sont pas lancés tant qu’aucune enseigne ne s’est positionnée, par conséquent les délais de sortie s’allongent significativement.

 

Une fréquentation des centres commerciaux à régénérer

« Comme depuis plusieurs années, l’indice de fréquentation mensuel du CNCC (Conseil National des Centres Commerciaux) est resté négatif une grande partie de l’année 2012, témoignant de la morosité des ménages, peu enclins à dépenser. Hormis quelques rebonds structurels liés aux soldes ou aux fêtes, la baisse de fréquentation se confirme donc ». Le chiffre d’affaires des centres commerciaux s’en trouve, par conséquent, affecté. Soupçon optimisme, la baisse du chiffre d’affaires des centres commerciaux à périmètre constant semble décélérer : après avoir reculé de - 2,7 % en 2009, de - 1,3 % en 2010 et de - 0,3 % en 2011, il est à peine négatif (- 0,2 %) en 2012 (estimation CNCC). « Cependant, l’environnement économique et commercial porte à croire que la situation ne devrait pas significativement s’améliorer dans les mois à venir. Outre le contexte économique, la concurrence avec d’autres types de commerce tels que le e-commerce, l’attrait grandissant pour les centres-villes et leurs commerces de proximité, pèsent également en partie sur l’activité des centres commerciaux ».

 

Source: Trad'Consulting par DANIEL BICAR via www.lsa.fr  

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12 février 2013 2 12 /02 /février /2013 09:09
Va te faire boire ! Faut-il oser la rupture sur le design d’une étiquette d’une bouteille de vin ?

Une bonne étiquette de vin fait vendre plus de bouteilles

Sur le blog qu’il partage avec Muriel Bessard, l’animatrice de l’émission « Millésime » sur France 3 Bourgogne, le journaliste Lilian Melet rappelle l’importance de l’étiquette de vin dans l’acte d’achat dans les linéaires de supermarché : « commandée par une société spécialisée dans l’impression d’étiquettes, cette enquête nous apprend que l’amélioration d’une étiquette peut faire augmenter les intentions d’achat de 10%, et qu’à l’inverse, une mauvaise conception peut les faire baisser du même pourcentage… »

L’originalité a du mal à percer sur les étiquettes de vin

Franck Celhay et Juliette Passebois de l’équipe de recherche en marketing de l’IRGO (erm-IRGO) au Pôle Universitaire des Sciences de Gestion – Université Montesquieu Bordeaux 4 ont mis en ligne une étude intéressante sur le design des étiquettes de vin : « sachant qu’un rayon vin peut compter jusqu’à plusieurs centaines de marques, et connaissant les restrictions imposées par la loi Evin en termes de communication, il est possible de se demander pourquoi les opérateurs français ne semblent pas utiliser tout le potentiel de la variable « design du packaging » pour se différencier en rayon et ainsi simplifier le processus de choix du consommateur ? »

 

Un consommateur très conservateur en matière de vin

« Le consommateur français, qu’il soit jeune vieux, expert ou novice, demeure très conservateur en matière de vin et préfère les bouteilles les plus classiques en termes de design. De ce fait il est particulièrement difficile de sortir des codes visuels de sa région d’appellation : « beaucoup de consommateurs de vins restent attachés à la tradition, même parmi les jeunes et les femmes. Les étiquettes avec gravures, blason, médailles, dorures à chaud restent des valeurs sûres. Ces habillages sont considérés par les consommateurs, notamment peu initiés, comme « rassurants » selon les professionnels du marketing » (Viti-net, 2008). Michel Bettane se dit d’ailleurs « très inquiet de la multiplication des étiquettes déjantées ou décalées qui substituent un jeu de mot, une image, un message de défi ou de révolte à l’indication de l’origine quand par ailleurs ils s’appuient sur elle et prétendent que leur vin en présente la définition la plus exacte et la plus naturelle. »

Certains vignerons osent les étiquettes décalées pour se démarquer

Malgré le conservatisme du marché, des vignerons ont pourtant décidé d’oser l’originalité et l’humour pour tenter de se faire remarquer autant dans le nom donné au vin que dans l’esthétique de l’étiquette. Et cela plait si l’on en juge par le succès de l’article de Rue 89 « les dix vins les plus LOL de France » vu par plus de 60.000 internautes. On y apprend la crainte légitime de ces vignerons qui bousculent les traditions commeMathias Marquet par exemple : « Au moment de décider les noms des cuvées, on a toujours le dilemme de savoir si ce vin qui s’appelle « Va te faire boire » ou « C’est l’heure du bib pépé » , ne va pas nous fermer des portes. On est tiraillé entre se faire plaisir, se marrer, et satisfaire le besoin d’élégance, de sérieux, des gens du monde du vin… Le vin dans la mentalité traditionnelle est une affaire de classe. Le symbole du luxe français. »

 

Source: Trad'Consulting via www.bourgogne-live.com

  

 

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7 février 2013 4 07 /02 /février /2013 17:48
Serge Papin : "Le problème de la consommation est plus profond que la crise"

Le P-DG de Système U était l’invité de l’émission politique de France 2, "13h15 le dimanche". L’occasion de revenir sur les défis de la grande distribution.
 

 

 « Le problème de la consommation est plus profond que la crise, c’est un changement d’époque », assure Serge Papin, à la tête de Système U, en constatant la morosité de la consommation dans l’émission politique 13h15 le dimanche, sur France 2.

Il affirme que les Français souhaitent consommer mieux, de façon plus intelligente « sans regarder leprix à tout prix » (extrait à 28 minutes 17)

L'importance de la formation

Le distributeur a aussi confié avoir réalisé une enquête en interne concernant les besoins de Système U ; il estime qu’il faudrait 1.000 emplois supplémentaires dans les rayons à service rien que pour le groupe Système U. Il a soulevé le problème de la formation de ces métiers (26 minutes 08), thématique sur laquelle LSA s’était penchée dans le dossier « la formation à la rescousse des rayons traditionnels ».

Objectif Afrique

En réaction à la guerre qui se déroule actuellement au Mali, Serge Papin a expliqué recevoir beaucoup de demandes de développement en Afrique de l’Ouest. « Notre modèle coopératif est très sollicité ». Le groupe a en effet des vues sur le continent africain, comme le décrypte notre article sur les nouveaux horizons africains de la distribution française.

 

Source: Trad'Consulting par JULIE DELVALLÉE via www.lsa.fr

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30 janvier 2013 3 30 /01 /janvier /2013 16:05

                   images-J-aime.jpgimages Clés 

                                                                      Vos Clés de la Cave

 

 

 

 

Si vous aimez, devenez Ambassadeur Vos Clés de la Cave!!!

 

Lancement de la campagne: Aujourd'hui, ça tombe bien, il pleut!

 

Qu'est-ce qu'un ambassadeur?

C'est le représentant de Vos Clés de la Cave dans sa région!

 

Ses missions?

Parler, recommander, faire la promotion, proposer, faire le buzz autour de soi et dans sa région. Répandre le concept et la culture de Vos Clés de la Cave. Recruter les futurs fans et futurs abonnés de Vos Clés de la Cave.

 

Pour quels avantages?

Déjà, pour le plaisir, une passion n'a pas de prix!!

Ensuite, pour faire partie de la communauté des Ambassadeurs Vos Clés de la Cave en partageant le même intérêt pour le vin, la convivialité, les bons plans, les bons moments... Etre épicurien est un plus!

Connaître les nouveautés et avoir des infos en avant première sur le développement de Vos Clés de la Cave.

Gagner des prestations d'oenotourisme (à la découverte des vignobles de France), du vin, bien sûr et pleins d'autres surprises!!! (grâce à nos partenaires distributeurs, fournisseurs, interprofessions et prestataires, la moindre des choses de leur rendre hommage!).

 

Si vous souhaitez être Ambassadeur Vos Clés de la Cave, envoyez un mail à vosclesdelacave@orange.fr en précisant votre ville de résidence, la région pour laquelle vous souhaiteriez être Ambassadeur et vos motivations!

 

Nous informerons régulièrement la planète des nouveaux Ambassadeurs dont vous pourrez vous rapprocher pour toutes informations utiles sur Vos Clés de la Cave.

 

Source: Vos Clés de la Cave via www.tradconsulting1.wix.com/les-clefs-de

 

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15 janvier 2013 2 15 /01 /janvier /2013 23:51
Le groupe a enregistré une hausse de 5,5% en Amérique Latine et de 9,2% en Asie. En France, ses ventes reculent de 9,9% au 4e trimestre.
 
Casino (c) Reuters

Casino a vu sa croissance organique ressortir à 3,2% au quatrième trimestre, la progression de ses ventes à l'international ayant permis de compenser un décrochage de ses hypermarchés en France.

Dans l'Hexagone, conformément aux anticipations des analystes, les hypermarchés Géant casino ont vu leurs ventes chuter de 9,9%, en raison des baisses de prix opérées par le distributeur stéphanois pour enrayer ses pertes de parts de marché.

 

Après des pertes de parts de marché évaluées par les analystes en moyenne à 60 points de base par mois depuis le début de l'année, le groupe dirigé par Jean-Charles Naouri a réagi en procédant à d'importantes baisses sur ses produits dits "premiers prix" et ses marques de distributeur, qui pèsent pour environ 40% des volumes vendus dans ses hypers et supermarchés.

 

Des ventes en ligne qui se portent bien 

Les supermarchés ont limité leur repli à 1,2% tandis que les formats de proximité ont mieux résisté, avec des hausses de 1% pour Monoprix et de 0,3% pour Franprix-Leader Price.

Cdiscount, le numéro un français du commerce en ligne, continue d'afficher de brillantes performances avec des ventes en hausse de 16,1%.

 

Ce sont les performances à l'international (au Brésil avec Grupo Pao de Açucar (GPA), en Thaïlande avec Big C et en Colombie avec Exito) qui compte pour 63% des ventes, qui ont encore une fois sauvé le chiffre d'affaires du groupe.

La hausse a été de 5,5% en Amérique latine (en données comparables hors essence) et de 9,2% en Asie.

 

Au total, les ventes du distributeur ont totalisé 12,9 milliards d'euros au quatrième trimestre en progression de 35,2% en données publiées (dopé par un effet de périmètre lié à l'intégration à 100% de GPA), un niveau très légèrement supérieur au consensus de 12,8 milliards des analystes interrogés par Reuters.

 

 

Source: Trad'Consulting Avec Reuters via www.challenge.fr  

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15 janvier 2013 2 15 /01 /janvier /2013 18:40
La division e-commerce de l'enseigne de distribution s'étoffe d'un nouveau portail. Mieux Vivre par Auchan est un site d'information et de vente de produits autour de l'alimentation
 

 Lancement du portail Mieux Vivre par Auchan

 

 

 

 

 

 

 

Selon l'ANSES, 3.2% de la population souffre d'allergie alimentaire, une proportion qui monte entre 6 et 8% concernant les enfants. C'est fort de ce constat que l'enseigne de distribution Auchan, au travers de sa division e-commerce, lance le portail "Mieux Vivre par Auchan". En ligne les internautes ont la possibilité d'échanger, de s'informer et bien sûr d'acheter.

 

Actuellement, Mieux Vivre couvre cinq catégories de produits (bébé, l'épicerie, les boissons, la santé et l' entretien) et propose une sélection de 2000 références de produits biologiques, naturels et compatibles avec les problématiques d'allergies et d'intolérances alimentaire . L'objectif pour l'enseigne dans cette phase de lancement est de multiplier les fournisseurs pour atteindre une offre de "5 000 produits à la mi 2013", souligne Jacques Staquet, responsable e-commerce de Mieux Vivre.

 

Le site livre en 72 heures sur l'ensemble du territoire français via Colissimo et Mondial Relay.

Originalité du portail, il permet de filtrer les produits en fonction de ses allergies et sur chaque fiche produit l'internaute peut retrouver la liste des ingrédients, les allergènes, les origines des produits proposés à la vente. Les internautes sont également invités à noter les produits et à se reporter aux conseils et articles qui confèrent au portail une forte dimension éditoriale.

 

Seul hic pour un portail de ce type, il ne propose pas pour l'heure la livraison de produits frais, lesquels demandent une logistique différente. Lancé d'abord sur Facebook pour fédérer une communauté de fans puis mis en ligne le 27 novembre dernier, Mieux Vivre par Auchan réalise actuellement modestement une dizaine de commandes par jour. Son objectif étant d'atteindre "plusieurs dizaines de milliers de commandes en 2013", note son responsable. Des résultats à suivre.

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14 janvier 2013 1 14 /01 /janvier /2013 09:39
Selon l'association de consommateurs Familles Rurales, le prix des produits de base a atteint un record "historique" en 2012. Et le hard discount n'est pas forcément le moins cher...
 
 

Des produits de première consommation. (c) Sipa

Des produits de première consommation. (c) Sipa

L'envolée des cours des matières premières a de nouveau pesé sur les prix des produits de consommation courante en 2012. L'année qui vient de s'écouler est "la plus chère depuis la création de l'observatoire" en 2006, a déclaré le président de l'association de consommateurs Familles Rurales, Thierry Damien, en présentant son observatoire annuel jeudi 10 janvier. Ainsi, après avoir déjà grimpé de 4,4% en 2011, le panier moyen a de nouveau augmenté de 3,5% à 137,07 euros. Ce panier est composé de 35 produits de grande consommation provenant de 13 catégories différentes (eaux, biscuits, jus de fruits, desserts, confiture, produits laitiers...). L'enquête a été réalisée par un réseau de 80 "veilleurs consommation" issus de 36 départements dans 86 magasins. Ces derniers établissent des relevés de prix tous les deux mois en distinguant trois catégories (produits 1er prix, marques nationales et marques distributeurs).

 

L'étude montre qu'entre janvier et novembre 2012, aucun segment n'échappe à la hausse. Mais certains produits ont davantage augmenté que les autres. Voici donc les catégories où les hausses ont été les plus fortes:

 

1- Eaux : 11,69% (1er prix)

2 - Confitures et pâtes à tartiner : 10,67% (1er prix)

3 - Desserts : 9,95% (1er prix)

4 - Surgelés : 8,47% (1er prix)

5 - Boissons chaudes : 7,26% (1er prix)

6 - Produits pour bébé : 5,34% (1er prix)

7 - Produits d'hygiène corporelle : 5,32% (Marques de distributeurs)

8 - Petits-déjeuners : 4,12% (Marques nationales)

9 - Lessives et produits d'entretiens : 3,14% (1er prix)

10 - Aliments pour animaux : 2,65% (Marques de distributeurs)

11 - Jus de fruit : 1,85% (Marques distributeurs)

12 - Biscuits et confiseries chocolatées : 1,40% (1er prix)

13 - Produits laitiers et œufs : 0,99% (1er prix)

 

Il ressort incontestablement que ce sont les produits 1er prix qui ont le plus augmenté : +7,71% contre 2,19% pour les marques nationales et 2,17% pour les marques distributeurs. Le prix moyen du panel des produits 1er prix a d'ailleurs franchi le seuil des 100 euros (à 100,79 euros, contre 178,18 euros pour celui des marques nationales et 132,42 euros pour celui des marques distributeurs).

 

Cette hausse des 1er prix a été mise en évidence aussi bien dans les hypermarchés, les supermarchés que les magasins de hard-discount. Plus surprenant, ce sont chez les hard-discounters que le panier moyen "1er prix" est le plus cher à 104,39 euros, contre 99,82 en supermarchés et 99,2 en hypers.

 

Il ressort néanmoins de ce tableau qu'en 2012, ce sont les supermarchés qui ont enregistré les plus fortes hausses de prix. Et ce, même s'ils restent l'endroit où les marques nationales sont les moins chères. En revanche, ce sont les hypers qui pratiquent les meilleurs prix pour les "marques distributeurs" et les produits "1er prix". Ce qui prouve que l'an passé, il valait mieux faire ses courses dans un hypermarché, même si Familles Rurales rappelle que ces résultats ne prennent en compte que les prix et non la qualité des produits comme critère.

 

Petite lueur d'espoir, certains produits ont vu leur prix baisser en 2012. C'est notamment le cas :

1 - Jus de fruit : -4,93% (1er prix)

2 - Produits laitiers et œufs : -2,90% (Marques de distributeurs)

3 - Produits d'hygiène corporelle : -1,59% (1er prix)

4 - Produits pour bébé : -1,17% (Marques nationales)

5 - Lessives et produits d'entretiens : -0,49% (Marques de distributeurs)

6 - Biscuits et confiseries chocolatées : -0,09% (Marques nationales)

 

Mais cette tendance n'est pas majoritaire, car comme Familles Rurales, l'Association nationale de défense des consommateurs et usagers (CLCV), dénonce également une hausse constante des prix depuis deux ans due à la hausse des prix des matières premières. Ainsi, le CLCV note une hausse de 3,1% de son panel de 28 produits alimentaires de marque nationale, entre octobre 2011 et octobre 2012. Une analyse contestée par le délégué général de la Fédération des entreprises du commerce et de la distribution (FCD), Jacques Creyssel, selon qui "L'échantillon des études Familles Rurales et CLCV n'est absolument pas représentatif, les analyses qu'elles proposent n'ont donc aucune valeur scientifique".

 

 

Source: Trad'Consulting par Chloé DUSSAPT via www.challenge.fr

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12 janvier 2013 6 12 /01 /janvier /2013 00:36
Paul-François Vranken, PDG du groupe Vranken-Pommery Monopole
                                                            Photo DR pour Rayon Boissons

 

Même sans le vouloir, Paul-François Vranken est un fin communicant. La veille de notre rencontre dans les bureaux parisiens du groupe, Rayon Boissons recevait un communiqué annonçant une nouvelle acquisition d’envergure. Cer­tes, l’opération est encore soumise à une recapitalisation de Vranken-Pommery Monopole (VPM) de 42,5 millions d’euros, mais le PDG s’est d’emblée montré très rassurant sur son aboutissement, pressé de nous dévoiler l’intérêt de cette croissance externe.

 

Il s’agit donc de la maison champenoise Bissinger & Co, elle-même impliquée dans pas moins de cinq sociétés. L’occasion pour VPM de récupérer une marque qui pèse deux millions de bouteilles à l’export. Mais là n’est pas le plus important. « Cette société possède surtout 280 ha de contrat d’approvisionnement et 45 ha d’exploitation dont une vingtaine en pleine propriété », se réjouit Paul-François Vranken. Avec ce rachat, « PFV » apporte en partie une réponse à l’annonce ambitieuse révélée dans Rayon Boissons en mai dernier : sa volonté d’atteindre 25 millions de bouteilles d’ici 2015 contre 20 millions en 2012.

 

 

En somme, Bissinger & Co n’est qu’une nouvelle pierre apportée à un édifice qui ne cesse de croître depuis 1976. « Quand on part de zéro, il faut se construire pas à pas car il est impossible d’imaginer que son entreprise fera un jour autour de 350 millions d’euros de chiffre d’affaires, poursuit le patron champenois. Pour y parvenir, il faut une envie de travailler sans limite et surtout une parfaite connaissance de son secteur d’activité. » Pour cela, ce juriste de formation prône la prudence. « Je prends énormément le temps de la réflexion. Ce n’est qu’une fois que le facteur risque est faible que je vais droit devant. » Le mot n’est pas vain.

 

Pendant les six premières années de l’aventure champenoise, l’homme est partout. Aux achats de raisins, à la chaîne de dégorgement, à l’administratif et bien sûr à la vente. « Ce dernier domaine était difficile pour moi car j’ai misé sur mon nom alors que je n’y croyais pas en tant que marque, avoue Paul-François Vranken. Le rachat de la signature Charles Lafitte a changé le visage de la société. » Cette marque permettra aussi au PDG d’endosser véritablement son rôle de patron en plaçant ses hommes aux postes clés. « PFV » peut alors se pencher sur le développement commercial de son groupe qu’il relie directement à l’explosion des GMS. Au fil des années, l’intégration de nouvelles marques comme Demoiselle, Heidsieck Monopole et Pommery lui permet d’occuper le leadership sur le marché des champagnes en hypers et supers. Une étape supplémentaire de franchie, car l’Hexagone est devenu trop petit.

 

 

Pommery à l’international

 

À 65 ans, Paul-François Vranken a encore de nombreux défis à relever. Très présent en Europe, son groupe détient une marge de progression importante sur les marchés émergents. « Il n’y a que la marque Pommery qui possède un rayonnement international mais pas le groupe Vranken-Pommery Monopole, précise-t-il. Cette conquête passe notamment par l’Amérique dans sa globalité et par l’Asie, même si je ne néglige pas l’Afrique. » Pour ce faire, il souhaite renforcer ses positions aux États-Unis, en Australie, en Chine et au Japon avec une méthode bien précise, l’art de vivre à la Française. « Intégrer les plus belles tables du monde et promouvoir le savoir culinaire de nos grands chefs est un élément essentiel de différenciation sur la planète vin », relève l’entrepreneur qui possède la double nationalité belge et française.

 

La culture fait aussi partie du package. C’est notamment pour cela que de nombreuses expositions d’art contemporain se tiennent à Pommery. Un lieu il est vrai hors du temps qui va être d’ailleurs repeint « avec l’exacte couleur de ses débuts. C’est la plus belle maison de Reims et il faut la préserver. » Et n’allez surtout pas y voir une quelconque revanche sur la prétendue hostilité du vignoble rencontrée à ses débuts ? « Cette histoire est une invention de la presse, préfère s’amuser Paul-François Vranken. Personne ne m’a jamais empêché de développer mes affaires. » Même si, au fond de lui, l’homme est très fier d’être le seul non champenois à avoir réussi de la sorte après-guerre. Nul ne saurait lui en tenir rigueur.

 

 

Source: Trad'Consulting par Frédéric Guyard via www.rayon-boissons.com

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11 janvier 2013 5 11 /01 /janvier /2013 18:15
 
Le fournisseur de MDD Lallement-Dubois Jeeper dépose le bilan 

 

Changement majeur dans la paysage concurrentiel champenois. La maison Lallement-Dubois Jeepper, fournisseur notamment du champagne brut à marque de distributeur de Carrefour et de diverses signatures d’entrée de gamme, vient de déposer le bilan.

 

                                             Myriam et Nicolas Dubois, co-gérants de Lallement-Dubois Jeeper (Photo DR)

 

 

Mercredi 9 janvier 2013, la société Lallement-Dubois Jeeper (LDJ) a déposé le bilan.

 

 L’information a été confirmée par les intéressés à Rayon Boissons sans apporter davantage de commentaires. D’après les éléments récoltés par Rayon Boissons, l’entreprise compterait près d’une dizaine de salariés sur le site de Faverolles et Coëmy (51).

 

Pour les enseignes d’hypers et de supers, il s’agit là d’un véritable bouleversement au regard de la place qu’occupait cette maison champenoise. Outre des marchés de marques de distributeurs comme celui de Carrefour, LDJ s’est surtout distingué à travers de nombreuses opérations sur des premiers prix.

 

La plus spectaculaire a eu lieu dans les magasins Leclerc de l’Est en septembre 2012. Le réseau d’indépendants avait alors proposé un champagne à 5,45 € la bouteille après mécanique promotionnelle.

 

Des coups qui n’ont suffisamment contribué à redresser la trésorerie de Lallement-Dubois Jeeper.

Source: Trad'Consulting via F.G. pour www.rayon-boissons.com
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