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15 octobre 2012 1 15 /10 /octobre /2012 10:45
Une saison propice aux unions culinaires

 

                                     

 

« Depuis vingt ans j’ai vu se succéder ces moissons et les vendanges de la terre, la feuillaison des arbres, les moissons et les vendanges, les feuillaisons de mon corps.» Jean Giono

 

Après l’été, on oublie, peu à peu, les salades et les légumes d’été pour se tourner vers des produits plus propices aux repas mijotés et aux tablées autour de la cheminée. On profite aussi des derniers beaux jours pour se consacrer à la cueillette des champignons, à l’affût des girolles, cèpes, pleurotes et mousserons.

Autour de nous, les vergers se parent de poires, pommes et coings, les vendanges, selon les terroirs, sont terminées, et nous offrent de beaux raisins mûris par le bel été.

 

La marée, elle, nous remonte le moral avec ses coquillages, Saint-Jacques, moules et huîtres mais aussi langoustes et homards, dorades, soles et truites sans oublier la chasse avec le gibier et le pigeon.
Coté jardin, le potager aussi a repris le travail et s’attelle déjà pour notre plus grand plaisir à nous livrer ses carottes, navets, poireaux, haricots, betteraves, fenouils, brocolis… et autres courges.

Avec tout cela, les recettes sont multiples et se profilent déjà pour de joyeuses bombances arrosées (avec la modération qui se doit) des flacons appropriés.

 

Pour commencer, les entrées de type tourte au légumes, risotto de potiron et épices ou velouté de champignons s’accommoderont volontiers de chardonnay charnus des terroirs de Meursault, Pouligny Montrachet ou Pernand-Vergellesses ou des charmeurs vins blanc du Rhône de type Saint Joseph, Hermitage ou Saint Peray.

L’automne n’est pas avare en possibilités de salades, par exemple les salades de choux épinard et noix, ou encore de pommes de terre, navet et chicorée. Elles seront délicieuses avec des vins blancs toniques de Touraine, des savoureux Chignin Bergeron ou des gracieux blancs de Graves mais aussi des gouleyants beaujolais villages ou de tendres pineaux de Loire pour les rouges.

 

Les coquillages cuisinés chauds façon aumônières de Saint Jacques aux champignons, moules aux pommes et cidre, le homard à l’Armoricaine ou la langouste à la crème de noix et champignons des bois, appelleront des vins blancs puissants, profonds et corpulents tels les côteaux du Languedoc, ou même le très aromatique Condrieu.

Le mois de Novembre n’est pas pauvre en poissons. Les goûteux rougets barbets façon choucroute de fenouil et carottes, les harengs marinés et carpaccio de betteraves et brocoli, seront sublimés par des grands blancs de Saumur, des Côtes de Provence ou par le Gewürztraminer truffé d’épices et de fruits. On pourra se complimenter de l’audace d’accords plus originaux bien que tout aussi friands avec d’élégants vins rouges de merlot tels de fringants Fronsac et autres nobles Pomerols !


La sole vapeur de thé et morilles ou de beaux filets de dorades de ligne, appellent à leur côté des vins blancs en dentelle comme on peut les trouver à Pouilly fumé, Macon, ou de profonds champagnes vineux à base de pinot noir idéalement d’Aÿ ou d’Ambonnay.

Evidemment, l’automne donne aussi et surtout l’occasion de déguster les gibiers de tout poil, et de toutes plumes, pour les amateurs. Alors, bien que les possibilités soient multiples et variées, il faudra, à l’exemple du chasseur, reconnaître dans les accords, les bons des mauvais.

Les cailles farcies au raisins, le faisan aux marrons ou même le canard sauvage rôti, supportent avec panache les puissants rouges de Nuits Saint Georges ou de Gevrey Chambertin comme les Médocs élégants, alors que les civets de sanglier ou de délicieux ragoûts de chevreuil nécessitent de puissants et solides vins rouges. Ainsi, les Madirans, Cahors et Châteauneuf-du-Pape aux saveurs relevées et robustes, escorteront avec majesté ce type de cuisine riche et conviviale.

 

Enfin, les douceurs ne sont pas à négliger, bien au contraire… plutôt nécessaires pour choyer notre moral en berne. On profitera ainsi des fruits pour de gourmandes tartes mais aussi des brioches aux raisins façon perdu et poires glacées au vin, carpaccio de pommes et coings pochés et glace cannelle ou pêches de vignes caramélisées sur une crème de marron et éclats de noisettes. Ils appelleront les friands et désaltérants Muscat de Rivesaltes, Tokay Pinot Gris vendanges tardives et Jurançon, pendant que les crèmes brûlées chocolat/whisky, crumble de Reine Claude aux épices et autres gratins de figues au sabayon et amandes se plairont en compagnie d’élégants Quarts de Chaumes, Monbazillacs et vins de paille.

Bon appétit !

 

Source: Trad'Consulting par Nicolas Geoffroy, Chef Sommelier, Château Cordeillan Bages, Pauillac via www.mesvignes.com

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14 octobre 2012 7 14 /10 /octobre /2012 10:52

Le Bureau interprofessionnel des vins de Bourgogne (BIVB) s’inquiète de la possibilité d’une pénurie de vin à l’horizon 2013. En cause : une récolte 2012 très faible combinée à des ventes record.

Le Bureau interprofessionnel des vins de Bourgogne craint une éventuelle pénurie de vin.

La Bourgogne serait-elle victime de son succès ? Le BIVB (bureau interprofessionnel des vins de Bourgogne) tire la sonnette d’alarme. Chez certains viticulteurs, des parcelles ont été entièrement détruites par des intempéries ou des maladies, tandis que beaucoup d'autres ont connu des pertes de 50 à 70% de leur récolte. Le syndicat viticole craint un assèchement des stocks de vin dans de nombreux domaines de la région.

"PAS D'INQUIÉTUDE POUR LA BOURGOGNE DES NANTiS"

Au domaine François et Antoine Jobard, à Meursault (2* au Guide Vert), la récolte a diminué de plus de 50% par apport à l’an passé : "Depuis 2008 les rendements sont difficiles à atteindre et les récoltes baissent chaque année d’environ 30%, excepté en 2009" raconte Antoine Jobard, à la tête de la propriété. Au Clos de Tart, en Côte de Nuits (3* au Guide Vert), "de 26/27 hectos habituellement, on est passé à 14/15 hectos cette année" explique le directeur Sylvain Pitiot. Selon ce dernier, il n'y a pourtant pas lieu de s'alarmer : "nous sommes habitués aux années à faibles rendements. Pour les petits producteurs ça va être dur, mais pour la Bourgogne des nantis, il n'y a pas d'inquiétude à avoir".

Au domaine du Clos du Roi en Bourgogne Coulanges, Magalie Bernard s’estime relativement épargnée : "Ces dernières années, on a fait en sorte de stocker et nous avons aussi évité les problèmes de gel et de maladies. Nous sommes donc un peu mieux lotis qu’ailleurs en Bourgogne." En 2012, cette viticultrice a néanmoins perdu un tiers de sa production. "La moitié de mes collègues ne font pas leurs rendements, quant à moi je ne les atteints pas depuis 2010. Des vignerons de la génération de mon père n’ont jamais connu ça !" renchérit-elle.

UNE DEMANDE DE PLUS EN PLUS FORTE

La faible récolte du dernier millésime - la plus petite depuis 1955 - est d’autant plus alarmante pour le BIVB qu’elle se conjugue à une demande en plein boom et des ventes record, en grande surface (+5,8%) mais aussi à l’export (+15%), soutenues par l'envolée des marchés asiatiques, car l’Europe – la Belgique et les Pays-Bas notamment - est, elle, en régression.

Antoine Jobard ne vend pas en grande surface, mais il a remarqué une hausse considérable de la demande : "En plus des marchés historiques comme l’Allemagne ou la Grande-Bretagne, où les ventes ne faiblissent pas, de nouvelles clientèles émergent, comme au Liban, où je n’aurais jamais pensé vendre ! Déjà, il y a dix ans, l’Italie et l’Espagne avaient amorcé le mouvement" ajoute-t-il. "Le commerce des vins de Bourgogne se porte bien, clame Sylvain Pitiot, ce sont nos clients qui vont être un peu frustrés. Mais après tout, c'est mieux que de se dire "mais qu'est ce que je vais faire de tout ce vin" !

"C’est mathématique : la plupart d’entre nous n’ont pas plus que l’équivalent d’un millésime en stock, ce qui est peu. Ceux qui travaillent avec la grande distribution, doivent avoir des volumes considérables pour suivre la demande. Si 2013 ressemble à 2012, certains se retrouveront sans doute en rupture de stock" explique Magalie Bernard. Là encore, elle s’en sort bien ! En ne vendant qu’aux particuliers, aux restaurateurs et un peu en Belgique, cette fille de maraîchers reconvertis vignerons évite le pire. "Les domaines vont être très sollicités par le négoce, qui cherchera à combler les quantités manquantes" anticipe-t-elle.

"ON ÉTALERA UN PEU PLUS LE BEURRE SUR LA TARTINE"

Face à ce phénomène, les vignerons se préparent au pire pour gérer au mieux leur stock. Au Clos de Tart, Sylvain Pitiot envisage de relancer de vieux millésimes sur le marché : "les réserves sont faîtes pour ça. On étalera un peu plus le beurre sur la tartine."

"Il faut lisser, étaler les ventes. Ne pas tout vendre en six mois pour ne pas être dépouillés ensuite pendant un an" confirme Antoine Jobard. Il insiste, les gros acheteurs ne doivent pas prendre le dessus sur les autres : "Si on le voulait on pourrait tout vendre à trois clients, ou si l’on en écoute d’autres, on vendrait deux fois la récolte en Meursault 1er cru ! Il faut partager, tout le monde doit pouvoir avoir un peu de vin… Évidemment en théorie c’est simple, mais en pratique beaucoup moins."



Source: Trad'Consulting par Agathe Petit via www.larvf.com   

 

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10 octobre 2012 3 10 /10 /octobre /2012 09:24
« On a été 30 ans les 30 mêmes et puis maintenant on est noyé au milieu d’un océan de viticulteurs bio » Pierre d’Heilly

Pierre d’Heilly et Martine Huberdeau, des pionniers du bio en Bourgogne

 

Depuis 1978, Pierre d’Heilly et Martine Huberdeau cultivent leurs vignes et élèvent leurs vins en suivant les règles des cahiers des charges de l’agriculture biologique. Leur domaine de 5,5 hectares est situé en Côte chalonnaise avec des vignes dans les terroirs de Givry, Mercurey, Montagny et Rully. Antoine Peillon, auteur et grand reporter à La Croix, les a interrogés à propos de leur engagement depuis 35 ans dans la viticulture bio.

 

L’agriculture bio, ça nous paraissait une évidence

« On a jamais fait autre chose que de la viticulture bio. En fait au départ, c’était plutôt de la viticulture écolo. Il y a 35 ans de ça, c’était encore les prémices même si il y a eu des gens avant. Nous, on avait fait de l’écologie, donc c’était bio sinon ce n’était pas de l’agriculture. »

 

Il faut que la viticulture soit bio et qu’elle soit bonne

« On doit continuer à essayer de faire notre meilleur vin avec nos meilleurs raisins et, en même temps, en maitrisant la manière de faire ce raisin, c’est à dire de ne pas trop intervenir tout en étant là. Ne pas dire non à toutes les techniques quand elles restent le plus proche du naturel. »

 

Pour le vin bio, c’est bien parti

« Il y aura sans doute des vins bio différents. La bio sera sans doute moins militante et plus professionnelle maintenant. Elle est installée maintenant donc elle sera moins militante comme nous on a été militant. Cela va être plus de la gestion de produits, de la gestion de cahier des charges. C’est une nécessité parce que la qualité des sols bourguignons et viticoles a quand même été sérieusement dégradée par 30-50 années de viticulture chimique. (…) Ça ne pouvait pas continuer comme ça, la bio ça s’impose sinon c’est ça ou aller dans le mur. (…) Il n’y a plus une source d’eau potable en bas d’un coteau viticole, ce n’est quand même pas normal, c’est un véritable problème. »

 

On a été 30 ans les 30 mêmes

« Maintenant on est noyé au milieu d’un océan de viticulteurs bio ! Tant mieux, c’est vraiment bien parti depuis quelques années. C’est maintenant aux jeunes, enfin aux nouveaux, de faire quelque chose peut-être différent tout en gardant surtout l’esprit de respect de la nature, de l’individu, un engagement. »

 

 

Il faut être vigilant sur la politique agricole d’une manière générale

« C’est facile de faire une image avec une petite frange d’agriculteurs bio très pointus, très propres qu’on peut montrer partout et par ailleurs de faire de la grosse agriculture industrielle. Et en viticulture, c’est aussi un peu ce qui nous guette parce qu’il y a aussi le négoce et un certain nombre de professionnels qui ont envie de faire du vin un produit marchand avec toutes les règles de l’économie marchande. C’est sûr que le vin, c’est fait pour être vendu et heureusement, mais ça ne doit pas être la première préoccupation quand on produit. »

 

  

 

 
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10 octobre 2012 3 10 /10 /octobre /2012 08:57
Dis moi Grand-mère Les volailles de Bresse et les vins du Jura
Les vins du Jura, toujours présents sur les marchés.   Photo I. L. (CLP)

Les vins du Jura, toujours présents sur les marchés.   Photo I. L. (CLP)

Les volailles de Bresse qui sont accompagnées par un bon chardonnay du Jura, c’est divin. Mais un coq de Bresse au vin jaune et aux Morilles, ou un gigot de poularde au vin blanc et à l’ail, c’est sublime.

Tous ces vins blancs du Jura, comme le chardonnay ou le savagnin, les vins rouge comme le pinot noir, le poulsard et le trousseau, se marient avec les poulets, les pintades ou les chapons de la Bresse. Chez Élisabeth et Bernard, à Mantry, ce sont cinq générations qui se sont succédé pour faire des vins de qualité. Bernard a travaillé dans les vignes avec son père, dès l’âge de 14 ans. Après une bonne formation, il exploite comme le faisaient ses ancêtres.

Le climat, le sous-sol, les cépages et le savoir-faire du vigneron, caractérisent les vins jurassiens. Avec les vins blancs, les rosés, les rouges, mais aussi le vin jaune, le vin de paille, le macvin et le crémant, le Jura présente une large palette.

 

 

Source: Trad'Consulting  par Isabella Leblond (CLP) via www.lejsl.com

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7 octobre 2012 7 07 /10 /octobre /2012 09:15

Vente aux enchères. 17.000€ pour deux Romanée Conti à Vannes

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La vente aux enchères de vins qui se déroulait hier après-midi, à Vannes, n'a pas déçu en atteignant un montant global de 230.000€. C'est par téléphone qu'ont été vendus les deux lots phares. Non à un Chinois ou aux deux Anglais qui étaient sur les rangs. Mais à des courtiers français. Un jéroboam Mouton Rothschild de 2000 s'est vendu à 7.800€. Mais ce sont surtout les deux bouteilles de Romanée Conti de 1999 qui ont fait grimper les enchères. Elles sont parties à 17.000€ prouvant, selon le commissaire-priseur, Jack-Philippe Ruellan, «que le Romanée Conti reste le plus grand vin du monde».

 

Source: Trad'Consulting via www.letelegramme.com

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3 octobre 2012 3 03 /10 /octobre /2012 17:09

5ème Salon des Vins des Vignerons Indépendants du Languedoc Roussillon

 

5ème Salon des Vins des Vignerons Indépendants du Languedoc Roussillon,
du 19 au 21 octobre 2012 à Clermont-Ferrand – Polydome

Cette année, ce sont 80 Vignerons des quatre départements du Languedoc Roussillon qui vous accueilleront au Polydome, avec chaleur et professionnalisme. L’occasion de découvrir des vins surprenants, un métier noble et passionnant, des hommes attachés à leurs terres et à leurs traditions.

TELECHARGEZ VOTRE INVITATION GRATUITE :

http://www.vindusud.fr/php/salons/invitations/invitationCF2012.pdf

 

 

Source: Trad'Consulting via www.auwwwergne.com

 
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2 octobre 2012 2 02 /10 /octobre /2012 09:51

Distribution

E-commerce des vins : Amazon persiste et veut vendre en ligne
  
E-commerce des vins : Amazon persiste et veut vendre en ligne

Malgré une cuisante annulation en 2009, Amazon.com n’aurait pas enterré son projet de commercialiser des vins aux Etats-Unis par sa plate-forme.

 

D’après le Wall Street Journal, la multinationale de la vente en ligne serait sur le point d’ajouter des vins à sa gamme (où l’on trouve produits culturels, ménagers, de beauté...).

 

Le 24 septembre, des représentants d’Amazon rencontraient une centaine de vignerons californiens et leurs indiquaient « l’ouverture dans les prochaines semaines du site de vente en ligne, avec une commission de 15 % sur le prix de vente (fixé par les vignerons) et un abonnement mensuel de 40 $ (soit 31€ ) ».

 

Dévoilé en 2008, le projet de vente en ligne d’Amazon était mort-né en 2009. Parmi les raisons de cet échec, le site Amazon avait indiqué la défection de New Vine Logistics, une tierce partie qui devait centraliser les envois de vins (pour en savoir plus, cliquer ici).

 

Ce nouveau projet laisse cette charge aux domaines, ce qui réduit également la commission du géant de Seattle (elle était annoncée à 47 % en 2008-2009).  La zone d'activité de cette plate-forme se limiterait actuellement aux Etats-Unis.

 

Le principal challenge pour Amazon sera de faire face aux différences de réglementations concernant les expédition et livraisons de boissons alcoolisées entre Etats américains. Le précédent projet avait éveillé beaucoup d'espoirs auprès des vignerons américains, qui espéraient de fortes retombées promotionnelles.

 

Leurs attentes semblent pour l'instant plus prudentes.

 

 Illustration : photomotange Vitisphere.

 

Source: Trad'Consulting via www.vitisphere.com

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30 septembre 2012 7 30 /09 /septembre /2012 09:42
Je m’abonne donc je bois

Pourquoi ne pas s'en remettre à des e-professionnels du vin ?  

Je m’abonne donc je bois

 

Rabelais déjà l’affirmait : “Jamais homme noble ne hait le bon vin.” Encore faut-il trouver ce bon vin, mais aussi un rapport qualité/prix acceptable. Pour s’y retrouver parmi les milliers de bouteilles produites en France, l’idée a germé de la mise en place d’abonnements qui mensuellement permettent de découvrir des vins sélectionnés par des passionnés professionnels. C’est un peu le vieux concept de France Loisirs, le club de livres par correspondance, dépoussiéré par l’Internet et remis au goût du jour pour le vin.

 

Marie-Dominique Bradford a un CV impressionnant : formatrice diplômée en œnologie, titulaire du DIPLOMA du Wine and Spirit Education Trust, elle forme les professionnels du vin (restaurateurs, cavistes, sommeliers) et est experte des vignobles de France et du monde. Elle a fondé www.TroisFoisVin.com, qui vous propose de vous abonner afin de recevoir chez vous tous les mois deux ou trois bouteilles sélectionnées avec passion ; elles arrivent accompagnées d’explications et de conseils de dégustation. Une boutique rue Notre-Dame-de Nazareth dans le Marais, à Paris, complète agréablement l’offre avec des dégustations, des ateliers et la possibilité de retirer sur place ses bouteilles.

 

www.LePetitBallon.com est un concept sensiblement proche. Toujours sur base d’abonnement, la réception de deux bouteilles de vin mensuellement se fait sur la foi de l’expertise de Jean-Michel Deluc, ancien sommelier du Ritz. Si l’abonné apprécie la sélection, il a la possibilité d’acheter des quantités plus importantes à des prix “Direct Propriété”.

 

L’origine étymologique du mot “abonner” se trouve dans le latin abonare, dont le premier sens est lui-même dérivé du gaulois signifiant “borne” ; car “s’abonner” en ces temps lointains, c’était mettre des bornes dans les terres des vassaux afin de les limiter pour racheter des droits féodaux. Finalement, le rapport à la terre contenu dans l’origine de l’abonnement fait sens avec l’activité viticole, évidemment ancrée – au sens premier du terme – dans la terre.

 

 On s’étonne donc moins que le concept se développe si rapidement sur Internet avec une autre offre proposée par www.vineabox.com, qui repose sur les choix faits par Franck Thomas, meilleur sommelier de France et d’Europe 2000. Lui aussi sélectionne des vins que vous recevrez chaque mois, avec l’opportunité de participer à des ventes privées afin d’acquérir des quantités plus importantes.

 

Enfin, www.RepubliqueDuVin.fr s’est donné pour mission de faire découvrir à ses citoyens des vins étonnants, par abonnement, mais aussi de manière plus conviviale : des rencontres régulières ont lieu, au cours desquelles il est possible de découvrir de nouveaux vins et… de retirer ses commandes déjà passées. Vive la République, vive le Vin !

 

 

 

Source: Trad'Consulting Par Alexandre Almajeanu via www.week-net.fr

 

 
 
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23 septembre 2012 7 23 /09 /septembre /2012 15:35
Finesse et élégance d'un exceptionnel second cru classé

 

Après avoir visité une centaine de vignobles au Canada et une cinquantaine en Californie, l’année 2012 était destinée à réaliser un grand rêve, soit de parcourir le vignoble bordelais en France.  Du 21 août au 4 septembre, moi et ma conjointe avons donc fait le tour de plus d’une vingtaine de châteaux dont plusieurs crus du Médoc et de Saint-Émilion.


Profitant de la présence de famille dans la région de Castelnau-de-Médoc et de la location d’une voiture, nous avons été en mesure de parcourir ce magnifique terroir en débutant nos visites par le
Château Lascombes au cœur de l’appellation Margaux.  

Situé sur les communes d’Arsac, Cantenac, Labarde, Margaux et Soussans, cette appellation prestigieuse est constituée de vingt-et-un châteaux, soit le plus grand nombre de crus classés du Médoc, en vertu du classement de 1855.  Nous aurons d’ailleurs visité six de ces châteaux durant notre séjour.  Château Lascombes figure à titre de second cru classé au sein de la commune de Margaux, qui abrite à elle seule neuf crus.  


La visite débute 

Dès 10 heures le matin la responsable des visites, Anaïs Lafourcade nous dirige vers le vignoble afin de nous faire prendre connaissance des particularités de ce sol qui permet aux vins de Margaux de recevoir cette signature qui caractérise les vins de l’appellation, comme étant les plus féminins du Médoc au niveau gustatif.


La propriété de Lascombes figure parmi les plus vastes de l’appellation avec 118 hectares en Margaux, ce qui représente 12% de l’appellation, soit la plus vaste de celle-ci   Ce château ayant conservé le nom de son premier propriétaire, Antoine de Lascombes né en 1625, celui-ci est passé entre plusieurs mains au fil des siècles. En 2001 le groupe américain Colony Capital rachète le domaine des mains du brasseur anglais Bass-Charrington qui l’avait acheté d’Alexis Lichine en 1971.



À partir de ce moment, un vaste programme d’améliorations est entamé.  De plus l’œnologue Michel Rolland va agir à titre de consultant dans ce renouveau visé par l’arrivée des nouveaux propriétaires.  D’ailleurs encore aujourd’hui, il visite le domaine de 6 à 7 fois par année, notamment pour l’assemblage et le dévoilement des primeurs.


En 2001 également, Dominique Befve obtient alors le poste de Directeur général, afin de permettre au château de retrouver ses lettres de noblesse et retrouver l’âme et le prestige de son rang de second cru classé.  Une étude pédologique va conduire à quelques modifications du vignoble, alors que 12 hectares de cabernet sauvignon seront arrachées et du merlot y sera planté à sa place.  L’encépagement de Lascombes est constitué de 50% de Merlot, 45% de Cabernet sauvignon et 5% de Petit verdot. Cette  domination peu commune du Merlot est d’ailleurs plutôt rare dans le Médoc. On a également fait l’expérience d’y cultiver un peu de Cabernet franc depuis 2011, et que l’on pourra récolter dans 5 ans.  


2012 un millésime pas facile
Sous ce soleil radieux de ce mercredi, notre guide porte notre attention sur les raisins. D’après notre guide, le millésime 2012 n’est pas encore joué,  mais les rendements devraient être moindres avec la présence de coulure (ce qui empêche la fécondation des fleurs et donc la mise à fruits) due principalement à un mois de juin 2012 maussade et froid durant la floraison.  Il faudra donc une fois de plus mettre à profit l’expertise des artisans du château, pour tirer le meilleur de la récolte dont les vendanges se feront un peu plus tard en saison soit vers la fin septembre, début octobre.


Les installations techniques

Nous nous dirigeons ensuite vers le cuvier et la réception des raisins.  Il faut préciser que les vendanges sont effectuées manuellement et récoltées en cagettes de 10 kg avec double tri.  Après macération à froid, la vinification est effectuée en cuves inox et en bois, le tout thermorégulé pendant 30 à 40 jours.  Après une fermentation malolactique, le vin est ensuite élevé sur lies pendant 4 mois.  Pour alléger cette tâche et enrayer les risques d’oxydation, les barriques sont disposées sur des supports (des tins) OXOline qui permettent leur rotation régulière pour garder les lies en suspension. Ce permet d’obtenir plus de matière et une texture plus grasse dans le vin. Après l’étape de l’élevage sur lies, on procède à l’assemblage par gravité.

Le grand vin de Château Lascombes ainsi que le second vin, le Chevalier de Lascombes, sont élevés en barriques française pendant dix-huit à vingt mois. Le domaine s’assure de la qualité de ses fûts de chêne en s’assurant les services de près de 8 tonneliers différents avec un niveau de chauffe moyenne.
Dès notre entrée dans le chai, l’éclairage de cette lumière bleuté digne d’une boîte de nuit, apporte d’ailleurs un regard quasiment ésotérique sur ces belles barriques qui servent présentement au vieillissement des cuvées du 2011.  La mise en bouteille aura lieu seulement en 2013.



2011 : millésime sous-estimé

Après avoir vu toutes les facettes techniques menant à l’élevage du vin de ce château, nous sommes invité ensuite à nous diriger vers la salle de dégustation pour une dégustation des produits de Lascombes.  Une première pour moi et ma conjointe alors que nous avons l’opportunité de goûter individuellement les cépages du 2011 en provenance des barriques.    Le Merlot, le Cabernet sauvignon et le Petit Verdot se retrouvent un à un dans des verres distinct avant d’avoir droit au produit assemblé.  Avec étonnement, nous nous retrouvons en présence d’un 2011 bien mieux qu’en avait dépeint la presse spécialisée.  Moins de rendement que les exceptionnels 2009 et 2010, mais un beau potentiel d’un millésime technique.  Durant nos différentes visites dans le Médoc nous aurons la chance de goûter à plusieurs de ces 2011 et le même constat viendra se confirmer sur nos papilles.

 

Vin féminin mais pas moumoune 

Les vins de l’appellation Margaux se distinguent par la typicité de leur finesse ce qui lui confère le titre des vins les plus féminins du Médoc.  Attention cependant,  on ne parle pas d’un vin moumoune, car on est en présence d’un produit de longue garde, puissant, tannique, mais aussi appuyé par l’élégance et la finesse de ce terroir exceptionnel.   La production annuelle moyenne du Château Lascombes est de 300 000 bouteilles.

Voilà nous avons brisé la glace pour cette série de textes et de reportages traitant de nos visites dans Bordeaux.Notre prochain rendez-vous nous amènera à 25 kilomètres plus au nord de Margaux, alors que nous vous présenterons le Château Cos d’Estournel.

 

Source : Tradconsulting via www.letirebouchon.blogspot.ca et Mario Griffin

 

Mario GRIFFIN Mes blogs
Le Tire-bouchon

Qui suis-je ? Sexe Masculin
Secteur Communications, médias
Poste occupé Conseiller en communication
Localité Caraquet, Terroir du Nouveau-Brunswick, Canada
Introduction Un passionné de la vie et du bon vin. Auteur du livre Le Tire-bouchon Griffin 2010 et bientôt 2012
Centres d'intérêt Le vin, la gastronomie, les voyages, la technologie, le hockey, l'actualité et ma famille.
Films préférés Forest Gump, The Fugitive, etc
Goûts musicaux U2, Journey, Annie Blanchard, Madonna, Pink Floyd, etc
Livres préférés Tous les livres de Jacques Orhon, les guides de Chartier et Phaneuf. Le Tire-bouchon Griffin 2012

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19 septembre 2012 3 19 /09 /septembre /2012 15:35
Bonne affaire foire aux vins : château-Chalon 2005 Marcel Cabelier, chez Casino

La foire aux vins est un vaste marché où il est parfois difficile de s'y retrouver. Pour vous aider à débusquer les meilleures affaires, notre expert Raoul Salama met chaque jour en lumière un rapport qualité-prix alléchant. Aujourd'hui, château Chalon 2005 Marcel Cabelier, chez Casino.

 

Château-chalon 2005 Marcel Cabelier, en vente pendant la foire aux vins chez Casino.

La gestation de la chatte dure 2 mois environ. Celle de la femme aux alentours de 9 mois…là je ne vous apprends rien, j’en suis conscient ! Pour l’éléphante, cela peut atteindre 20 à 22 mois : il s’agit de la gravidité la plus longue de tous les mammifères terrestres. Vous vous en doutiez.

Toutefois, s’agissant des vertébrés, le record est détenu par le requin-lézard - ou plutôt sa femelle - une espèce rare vivant au fin fond des océans : 3 ans et demi ! Rien ne rivalise donc avec l’habitat benthique quand il s’agit de procréer en toute tranquillité !

Mais tout ça, c’est de la roupie de sansonnet à coté de la gestation du vin jaune : 6 ans et 3 mois (sans ouillage) ; une durée légale.


UNE AFFAIRE À LAISSER VIEILLIR QUELQUES ANNÉES ENCORE

On imagine bien que le coût de production - y compris les frais d’immobilisation et les pertes dues à l’évaporation (1/3 du volume environ) - sont sans commune mesure avec celui d’un vin blanc ordinaire. Généralement, on trouve ces vins jaunes aux alentours 25 - 30 € (le clavelin de 62 cl), voire un peu plus pour le château-chalon qui est le plus coté d’entre eux.

Inutile donc de souligner qu’à 14,90 € chez Casino (ou 14,95 € (chez Carrefour Market, en offre complémentaire), le château-chalon 2005 de Marcel Cabelier constitue une excellente affaire. D’autant que ses saveurs (sur la noix et la morille) et sa définition en bouche  s’avèrent irréprochables.

Soyez par conséquent un peu requin pour en acheter un carton à si bon compte, mais aussi un peu lézard pour le laisser dormir encore quelques années en cave.


 

Source: Trad'Consulting avec Raoul Salama via www.lrvf.com
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