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9 avril 2013 2 09 /04 /avril /2013 07:57
Les repreneurs de l'ancienne chocolaterie Barry Callebaut de Dijon investissent

 

Chocolaterie de Bourgogne risque de devenir une arme commerciale redoutable entre les mains de Philippe de Jarcy. Le dirigeant, qui a repris en décembre dernier l'usine dijonnaise du chocolatier suisse Barry Callebaut, connaît parfaitement l'univers du chocolat pour y avoir fait presque toute sa carrière. Associé à deux autres spécialistes, Jim Forman et Eugen Bezt, il compte notamment sur son carnet d'adresses fourni pour relancer l'activité du site autour de la marque Chocolaterie de Bourgogne.

Il parie notamment sur la diversification de ses marchés. Si l'entreprise fournira toujours du chocolat industriel - un contrat la lie pendant cinq ans à Barry Callebaut pour 12.000 tonnes annuelles -, elle produira surtout des chocolats destinés aux consommateurs pour de grandes marques. Un contrat vient d'être conclu en ce sens pour 3 millions d'euros par an. Son plus fort axe de développement consiste toutefois à servir en marques de distributeur (MDD) les grandes enseignes de la distribution française et étrangère.

 

Développer sa propre marque

Un accord confidentiel vient d'être signé avec l'une d'entre elles à hauteur de 6 millions d'euros annuels. Le chocolatier va aussi développer sa propre marque, qu'il positionnera dès l'automne prochain dans le haut de gamme des linéaires de grandes surfaces.

Pour ce faire, Philippe de Jarcy dispose d'un outil industriel en parfait état, acheté pour 1 euro symbolique et dont la société d'exploitation a été recapitalisée à hauteur de 12 millions d'euros. « Nous avons de ce fait un peu de temps pour asseoir une triple stratégie : industrielle, commerciale et sociale », indique-t-il. Doté de quatorze lignes de production sur 56.000 mètres carrés, l'outil de production va bénéficier sur trois ans d'un programme d'investissement supérieur à 15 millions d'euros. Les lignes seront modernisées et rendues plus flexibles, alors qu'elles n'étaient destinées qu'à un seul produit chacune.

Le groupe, qui devrait réaliser un chiffre d'affaires de 70 millions en 2013, table sur 120 millions d'euros d'ici à quatre ans. Le chef d'entreprise vient d'ouvrir le capital à ses 300 salariés à hauteur de 15 % du capital de son holding de contrôle.

 

Source: Trad'Consulting par Didier Hugue via www.lesechos.fr

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