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12 septembre 2012 3 12 /09 /septembre /2012 18:20
Boire trop de vin après 60 ans accroît le risque d'AVC
 
Boire trop de vin après 60 ans accroît le risque d'AVC ()

Boire trop de vin après 60 ans accroît le risque d'AVC

 

Une récente étude montre que la consommation de quatre verres de vins par jour, après l'âge de 60 ans, augmente le risque de faire un accident vasculaire cérébral.

En effet, même si d'après les médecins boire un verre de vin par jour est bon pour la santé, la consommation de plus de quatre verres fragilise le cerveau.

 

L'étude, réalisée par une équipe de médecins du CHU de Lille, a comparé les clichés d'IRM de 540 patients hospitalisés pour un AVC. Les médecins ont alors pu remarquer que le cerveau des patients consommant plus de quatre verres d'alcool par jour donnait l'impression d'avoir 15 ans de plus.

 

La neurologue qui a dirigé l'étude, Charlotte Cordonnier, explique : "le risque démarre pour tout le monde dès qu'on dépasse quatre verres par jour". "Les Français, cela ne les choque pas finalement : deux verres à midi, deux verres le soir.

 

 Je crois qu'il faut garder en tête qu'une petite quantité d'alcool, de manière très modérée, n'est pas néfaste. En revanche, dès qu'on dépasse un seuil qui arrive très, très vite, on abîme son cerveau de manière dangereuse" a ajouté cette dernière.

 

 

Source: Trad'Consulting via agence, www.ladepeche.fr

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12 septembre 2012 3 12 /09 /septembre /2012 17:07
Paris : L'avenue Montaigne organise ses vendanges

Les vendanges de l'avenue Montaigne ont eu lieu le 11 septembre 2012, dans les maisons de luxe et de couture de l'avenue parisienne.

Cet événement est l'occasion de découvrir les nouvelles collections du luxe parisien et de déguster les plus grands noms du vin et du champagne.

 

Les vendanges de l'avenue Montaigne ont été créées il y a 21 ans à l'initiative de Nathalie Vranken.

Depuis, les vendanges ont lieu tous les deux ans grâce au Comité Montaigne. Ce dernier s’attache à faire rayonner l’image de l’avenue Montaigne et de la rue François-Ier en France et dans le monde. Il réunit la plupart des maisons de couture et de luxe qui y sont installées et organise des événements qui marquent l’agenda parisien.
 
Pour en savoir plus : Comité Montaigne

Cette année, le Comité à choisi de soutenir l’Association « Le Rire Médecin » fondée par Caroline Simonds. Elle est la pionnière des clowns à l’hôpital.

Parmi les nombreuses personnalités présentes, notre contributeur Citizenside a pu apercevoir Lova Moor, personnalité française du show business et Antoine Duléry, acteur, scénariste et dialoguiste français.

Source: Trad'Consulting avec www.citizenside.com  
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12 septembre 2012 3 12 /09 /septembre /2012 15:39
Polémique
Passe d’armes entre un vigneron et « La Revue du vin de France »

Hervé Bizeul, producteur du Clos des fées, dont les vins sont régulièrement salués par la critique, a décidé de ne pas participer à la sélection du Guide 2013 des meilleurs vins de France édité par « La Revue du vin de France ». Le Catalan a déclaré sur un forum « ne pas vouloir cautionner un système de passe-droit ». Depuis, la polémique fait rage sur la Toile…

Hervé Bizeul, producteur du Clos des fées.

Hervé Bizeul, producteur du Clos des fées.

 

Interrogé récemment via un forum de passionnés du vin, La passion du vin, sur les raisons de son absence dans le tout nouveau guide de « La Revue du vin de France », le Catalan Hervé Bizeul a déclaré qu’il n’avait « pas voulu fournir d’échantillons, n’acceptant pas les conditions de dégustation ».

Le producteur du Clos des fées, 38 ha en Côtes-du-Roussillon, a lui-même été journaliste avant de devenir un talentueux vigneron. Aussi, l’homme manie l’écriture avec une certaine facilité et expose par le détail son ras-le-bol vis-à-vis d’un « système de passe-droit ». Et d’affirmer notamment : « Devant notre refus [d’envoyer des échantillons], il nous a été proposé une visite "sur mesure" afin de goûter les vins qui n’avaient pas été proposés dans le collectif, pas à l’aveugle, dans un environnement privilégié (sur notre terrain…) en présence des explications du vigneron, sous son influence en fait, et pourquoi pas, autour d’un bon repas. »

Réplique immédiate d’Antoine Gerbelle, journaliste de la RVF. Sur le site de la revue, le grand reporter publie un billet d’humeur dans lequel il lâche : « Hervé Bizeul ne supporte plus les jugements de la presse, ceux-là même qui lui ont permis d’être connu du grand public. » Dans ce même article, la RVF précise les règles qui régissent l’élaboration de son fameux Guide vert. On y apprend que les domaines qui ont envoyé leurs échantillons sont dégustés étiquettes découvertes, « afin de pouvoir classer chaque propriété en rendant compte de la qualité de sa gamme et en jugeant l’homogénéité de sa production ».

Il n’en fallait pas plus pour enflammer Hervé Bizeul. Le Catalan publie sur le Net une lettre ouverte à Antoine Gerbelle : « Ainsi, vous ne dégustez pas à l’aveugle. » Puis la polémique gagne la Toile. Plusieurs blogs s’emparent du sujet. Chacun y va de son point de vue, de son commentaire… « Pour clarifier le débat, nous allons publier prochainement un article sur la dégustation à l’aveugle » et expliquer quand la RVF y a recours ou pas, annonce Antoine Gerbelle.

Gageons que la passe d’armes aura eu au moins le mérite d’aborder le sujet de la méthodologie des guides

 

 

Source: Trad'Consulting, A. A. avec www.lavigne-mag.fr

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12 septembre 2012 3 12 /09 /septembre /2012 14:08

Nous aimons le vin car il est ancré dans notre culture et facilite les relations humaines. © P. Cronenberger

 

Pourquoi aime-t-on le vin ?

Chercheurs, religieux ou encore médecins, sont revenus sur les raisons qui font que le vin est une boisson de culture et de sociabilité, distincte des alcools forts, lors d’un symposium organisé le 27 janvier dernier par l’Académie du vin de France et la Société de géographie.

 

Pourquoi aimer le vin, dans notre société hygiéniste, qui met en avant le principe de précaution et verrait bien la Dive bouteille rayée de nos consommations ? Voilà une question, à laquelle l’Académie du vin de France, et la Société de Géographie, se sont attelées, durant une journée organisée sur le sujet. David Khayat, Erik Orsenna, ou encore Bernard Pivot, sont quelques-unes des personnalités qui se sont succédé au micro, pour démontrer que nous aimons le vin car il est au cœur de certaines religions, est associé à l’amour et est source de bienfaits. C’est un produit de culture et de sociabilité.


La vigne et le vin fascinent l’homme depuis toujours. Ils sont l’expression même de la vie. “ En hiver, la vigne est triste, observe Jean-Robert Pitte, président de l’Académie du vin de France et de la Société de Géographie. Mais son explosion, au printemps, est une magnifique image de la renaissance, qui peut faire penser à la résurrection de Jésus. De même, le bouillonnement exceptionnel de la fermentation alcoolique est un symbole de renaissance. ” C’est peut-être tout cela qui a amené les hébreux, les chrétiens, et même à l’origine les musulmans, à placer le vin au cœur du lien avec Dieu. Pour le Grand rabbin Haïm Korsia, le vin représente le travail de l’homme sur le don de Dieu, qu’est la vigne. Le vin est très présent dans la Bible, et accompagne tous les moments importants du judaïsme. L’entrée et la sortie du shabbat se font avec du vin. De même, les mariages sont célébrés avec cette boisson. “ Il y a même une fête, Pourim, où l’on a l’obligation de boire jusqu’à perdre la notion du bien et du mal, souligne le Grand rabbin. C’est une soupape permettant d’aller au-delà des apparences. Car des quatre fleuves au Paradis, celui de vin représente la source du secret. ” Le vin est également un élément indissociable de la religion chrétienne. “ Il n’y a qu’à penser aux noces de Cana, à la Cène, ou encore, à la messe pour s’en rendre compte, indique en effet le prêtre Alain de La Morandais. Cette dernière, héritée de Pessah, représente le triomphe de la vie par le vin, sur la mort, symbolisée par le pain ”. Même chez les musulmans, avant d’être interdit par l’Islam, le vin était l’image de la vie, un produit festif et de rituel.
Le vin a acc

ompagné des pans entiers de notre histoire. Il fait partie intégrante du repas gastronomique à la française, inscrit à l’Unesco, et a même façonné des paysages. “ Pas moins de onze sites viticoles sont inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco ”, rappelle Aubert de Villaine, vice-président de l’académie du vin de France.

 

 

                                                               Image 2

 

Il comble nos cinq sens

Nous aimons aussi le vin car il comble nos cinq sens. Au son d’un bouchon que l’on ôte et du vin que l’on verse, se succèdent l’étude de sa robe et l’exhalation de ses senteurs. Puis on goûte et on en sent la texture. Il favorise la sécrétion de dopamine, qui nous procure la sensation de plaisir. Le vin désinhibe, et facilite les relations humaines. C’est un facteur de sociabilité. Et pas uniquement ! Pour Bernard Pivot, de l’Académie Goncourt, le vin est également indissociable de l’amour, comme en témoigne une certaine AOC du Beaujolais-Saint Amour pour ne pas la nommer ; ou encore une cuvée de Chambolle-Musigny, issue d’un climat (ou parcelle), dénommée les Amoureuses. “ On peut retracer toute notre vie romantique avec des bouteilles, poursuit-il. Le vin est lié à la séduction. En débouchant un grand vin, l’homme manifeste son autorité conquérante. S’il opte pour un petit vin fruité, il montre que sous des abords modestes peuvent se cacher de sublimes arômes fruités. En revanche, il ne choisira pas un vin riche, ensoleillé, car ce serait trop promettre… ”

Ajoutons à cela que le vin a de nombreuses vertus. “ Il est essentiellement constitué d’eau et ne contient que 700 calories pour un litre, se réjouit Jacques Puisais, œnologue. Il a une action bactéricide, protège des maladies cardio-vasculaires, est un transporteur de vitamine C et un facteur vitaminique P (c’est-à-dire qu’il protège la perméabilité vasculaire et économise la vitamine C). C’est un euphorisant et un tranquillisant ; il donne un tonus émotif et a un effet polysensoriel. ”

 

Ses détracteurs voudraient qu’il soit cancérigène. Mais pour David Khayat, cancérologue, aucune étude ne prouve une quelconque relation entre le vin et les cancers. Pourquoi alors se priver de tant de bienfaits ?

 

 

Source: Trad'Consulting avec Clara de Nadaillac  www.pleinchamp.com

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12 septembre 2012 3 12 /09 /septembre /2012 12:19
Champ'Market fait des bulles sur Facebook

Pour la nouvelle version de son site, le français Champ'Market a décidé d'utiliser pleinement les fonctionnalités du “social graph” afin d'accroître la notoriété de sa boutique en ligne de vins de Champagne.

 

 

 Champ'Market fait des bulles sur Facebook

Arnaud Molin, fondateur du site Champ'Market

 

"Nous voulons aller beaucoup plus loin que le 'j’aime' habituel", explique Arnaud Molin. Le fondateur du site souligne que Champ’Market est déjà parvenu à fédérer plus de 36 000 fans sur sa page Facebook. Cette même page est dorénavant associée à une f-boutique où figure en permanence une sélection de produits des 40 maisons avec lesquelles Champ’Market a noué des partenariats.

 

"Le “social graph

 réseau de connexions entre les abonnés Facebook et les objets du monde réel – a permis à l’entreprise de socialiser encore davantage le site", assure Arnaud Molin. Il est, ainsi, déjà possible de se connecter à Champ’Market avec ses identifiants Facebook. Mieux : le “social graph” a permis à l’entreprise de proposer aux internautes un nouveau bouton “Demander l’avis de votre réseau” sur ses pages produits. Il suffit d’un petit clic pour demander à ses contacts ce qu’ils pensent de telle ou telle cuvée Dom Pérignon ou autre Moët & Chandon. "De quoi transposer sur la Toile la puissance du bouche-à-oreille qui a cours dans le monde réel", affirme Arnaud Molin, qui reste à l’affût des techniques qui lui permettront de générer du “buzz” qualitatif dans le petit monde des amoureux du champagne.

 

Source: Trad'Consulting, par Christophe Dutheil et www.e-marketing.fr

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12 septembre 2012 3 12 /09 /septembre /2012 07:56
Foires aux vins : d'abord les bordeaux  
A Saint-Pierre-des-Corps, Carrefour propose 350 références dont une centaine de bordeaux.
A Saint-Pierre-des-Corps, Carrefour propose 350 références dont une centaine de bordeaux. - (Photo NR, Jean-François Bignon)

 

La saison des foires aux vins débute dans les grandes surfaces. Ambiance dans les rayons avec des amateurs souvent déterminés sur leurs choix.

 

La passion du vin ne connaît-elle pas la crise ? La fièvre acheteuse était perceptible hier matin à l'entrée du magasin Carrefour de Saint-Pierre-des-Corps, la première grande enseigne à déballer ses bouteilles dans l'agglo de Tours. Comme tous les ans, les habitués étaient là dès la première heure, pour être sûrs de mettre la main sur les bonnes affaires.

 

Venu de Saint-Avertin, Jean-Louis fait partie de ces amateurs éclairés. « Je viens toujours dès le premier jour. Pour dénicher des bons saint-emilion, il ne faut pas tarder », conseille ce retraité qui a sérieusement étudié le catalogue ces derniers jours : « Je regarde les millésimes et le nombre de bouteilles mises en vente. Je me suis aussi renseigné sur Internet. » Cette année, Jean-Louis a jeté son dévolu sur un haut-médoc (château Lestage) à 5,97 €. Il a aussi craqué pour lalande-de-pommerol (château Les Graves de Lavaud) à 13,50 € les trois bouteilles. Pas de folies pour une facture totale d'une centaine d'euros.
Denise et Philippe ne cachent pas, eux non plus, leur faible pour les vins de bordeaux. Avec des choix bien précis : « Chaque année, nous suivons les mêmes domaines. Généralement, nous ne sommes pas déçus. Il n'y a pas de mauvaises surprises », explique le couple qui se laissera tout de même tenter par quelques bouteilles à plus de 20 €« pour les grandes occasions ».
Claude, 79 ans, est encore plus déterminé. Chaque année, il fréquente la foire aux vins de Carrefour uniquement pour faire le plein de Larose-Trintaudon, un haut-médoc cru bourgeois à 9,50 €. « Avant, je me laissais tenter par quelques bouteilles d'Yquem, mais depuis que Bernard Arnault a acheté le domaine, c'est terminé. Il n'y a plus rien à vendre », ironise ce colonel en retraite qui déplore aussi le peu de place accordée aux vins de Loire dans les rayons.
Le constat est effectivement flagrant : à l'ombre des bordeaux omniprésents, les crus ligériens ont bien du mal à se faire une place au soleil en tête de gondoles. Y compris en Touraine. Cette année, Carrefour propose une centaine de références bordelaises pour seulement une quarantaine de bouteilles du Val de Loire. « Ces foires aux vins sont très importantes en terme d'image et nous avons encore beaucoup de travail à faire pour y valoriser nos appellations », reconnaît Jean-Martin Dutour, le président du comité des vins InterLoire en évoquant des « intérêts communs » avec la grande distribution : « Ces rendez-vous doivent nous tirer vers le haut. »

 

chiffres-clés

L'an dernier, 10 % des ventes de vins du Val de Loire en grandes surfaces ont été réalisées entre la mi-septembre et la mi-octobre, durant la période des foires aux vins. Traditionnellement, l'impact de ces grands rendez-vous d'automne est plus important pour les appellations de rouges (12 %) que pour les autres couleurs, blancs (11 %) et rosés (8 %). Toutefois, les fines de bulles de Touraine ont réalisé de belles ventes en 2011 (11 % du chiffre d'affaires). Et les rosés de Loire ont l'habitude de se rattraper lors des foires aux vins de printemps.

 
 
Source: Trad'Consulting avec Pascal Denis la Nouvelle République, www.lanouvellerepublique.fr
 
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11 septembre 2012 2 11 /09 /septembre /2012 11:39

Une sélection par le menu

Pour vous, en lien, la sélection du très sérieux guide Hachette pour les foires aux vins 2013.

 

Conseil : En fonction de vos objectifs d'achats, comptabilisez l'ensemble de vos dépenses en vins sur l'année passée afin d'avoir une idée du budget à consacrer cette année. C'est une base de réflexion qui en vaut une autre...

 

Bonne découverte!

 

Rayon-vins.jpg

 

 

http://www.hachette-vins.com/foires-aux-vins-2012/toutes-les-enseignes/

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11 septembre 2012 2 11 /09 /septembre /2012 09:29
De la grande Syrah à Saint-Joseph
                                                      0920a.jpg 
 
Hélène Dion
Hélène Dion
hdion@lecourrier.qc.ca
Marcher dans les vignes de Saint-Joseph n’est pas de tout repos. Les coteaux abrupts sur lesquels elles sont plantées nous font admirer ceux qui y travaillent. « Il faut être croisé avec un bouc pour travailler dans ces vignes », a d’ailleurs lancé à la blague un producteur devant les journalistes québécois. C’est pour dire…

De retour d’un voyage dans ce vignoble de la Vallée du Rhône en France, appelé « Saint-Jo » affectueusement par ses vignerons, voici mes impressions et suggestions de dégustation.

 

Autrefois, les vins produits sur cette aire d’appellation étaient appelés « vins de Mauves ». Les Jésuites de Tournon sur Rhône avaient ensuite nommé leur parcelle Saint-Joseph, un coteau non loin de la commune de Mauves. Cette appellation est enserrée entre celles de Château-Grillet au nord, aux vins blancs ronds et complexes, et de Cornas au sud, aux vins rouges costauds. C’est la plus vaste appellation avec 50 kilomètres de long sur la rive droite du Rhône et plus de 1 000 hectares en production. En comparaison, Château-Grillet fait 4 hectares et Cornas 125. Les vignes plantées en terrasses sont retenues par des murets de pierres construits par les Romains. D’ailleurs, la maison Delas met en lumière cette particularité du vignoble en nommant l’une de ses cuvées « Les Challeys », terme qui désigne ces murets. Si les sols sont principalement composés de granit, les nuances ici et là font la particularité des différentes cuvées.

Trois cépages

Il y a trois cépages à retenir pour l’appellation Saint-Joseph. La Syrah, la Marsanne et la Roussane. Les vins rouges sont issus de Syrah. Et même si les cépages blancs sont autorisés à hauteur de 10 %, la plupart des vignerons rencontrés proposent des cuvées 100 % Syrah et des vins à l’image du Saint-Joseph : aromatiques, sombres, poivrés, floraux, fins et délicats par rapport à son voisin Cornas.

De la grande Syrah!

En blanc, avec une production plus discrète, le cépage Marsanne est majoritairement planté. Ce cépage offre plus de régularité qualitative que la Roussane, laquelle est plus sensible aux maladies et à l’oxydation. Quelques maisons élaborent des 100 % Roussane telles que Pierre Gaillard.

Visiter Saint-Joseph

Se promener dans les vignes de Saint-Joseph est une expérience peu commune. Mais il faut aussi visiter les villages qui longent le Rhône, dont Tain l’Hermitage. Le marché de la place centrale offre tout ce que vous pourriez imaginer, dont les poulets rôtis qui nous ont tous fait saliver. Puis, lors d’un arrêt à la passerelle Séguin, qui relie Tain-l’Hermitage à Tournon, vous aurez droit au majestueux spectacle de la colline sur laquelle les vignes de l’Hospice, qui appartiennent aujourd’hui à la maison Guigal, dessinent un paysage unique.

 

Il ne faudra pas passer à côté du restaurant Mangevins. Tout y est bon, les vins comme les mets. Le lendemain, faites l’arrêt au Tournesol, restaurant exceptionnel situé sur la rue toute désignée pour le vin « Maréchal Foch » à Tournon. Cyril et Héa vous y accueilleront. Il faudra leur demander à goûter à la brandade de morue et au soufflé au chocolat! Inoubliable...

À déguster

Les millésimes dégustés sur place ne sont pas toujours les mêmes que ceux retrouvés en SAQ. Les suggestions présentées dans cette chronique ne sont qu’une infime partie de ce que Saint-Joseph a à offrir. Vous trouverez en SAQ les vins du Domaine Coursodon, Ferraton, Courbis, Cuilleron, Chave… Osez ces vins, vous ne le regretterez pas!

Le millésime 2009, qualifié comme exceptionnel, a été chaud et solaire. Il a donné lieu à des vins très expressifs, racoleurs, parfois un peu lourdauds à mon goût, avec des maturités plus élevées. Le millésime 2010, plus frais, a octroyé aux vins une plus grande « minéralité », une acidité plus tendue et un résultat qui donne plus dans l’élégance que dans l’exubérance. Mais attention, les 2009 comme les 2010 sont le reflet de l’effet millésime qui fait tout le plaisir de déguster.

François de Tournon – Saint-Joseph rouge 2010 - Delas

J’ai eu un coup de coeur pour cette cuvée au nez charmeur de framboise, de réglisse, de cassis.

En bouche, cette 100 % Syrah est poivrée, structurée, soyeuse, avec des tanins encore serrés, mais délicieusement tissés. C’est bon maintenant, mais faites-vous plaisir en gardant quelques bouteilles dans votre cave pour les années à venir. Délicieux avec vos gibiers d’automne! *Bio Disponibilité en SAQ : millésime 2009 – Code SAQ :   11154806 – Prix : 26,75 $

Mairlant – Saint-Joseph blanc 2011 – Domaine François Villard

Dans une dégustation à l’aveugle, le Saint-Joseph de François Villard est sorti du lot.

Aromatique avec ses notes de poire, de miel, de la délicatesse et de la finesse. Une bonne vivacité en bouche en fait un vin digeste, et la complexité sera garante de son succès. Disponibilité en SAQ : millésime 2009 – Code SAQ  : 11600749 – Prix : 41 $

Les Granits – Saint-Joseph blanc 2009 – Michel Chapoutier

Assurément un Saint-Joseph à déguster pour se procurer un véritable plaisir!

Le nez minéral, de fruits et de pâte de fruits invite à tremper ses lèvres dans ce nectar. En bouche, toute la complexité aromatique est de retour, de l’ampleur, de la texture, de la rondeur, tout cela sur une trame vive d’acidité. Coup de coeur. Présentement non disponible en succursales. Vin représenté par les vins Philippe Dandurand.

 

Source: Trad'Consulting avec Hélène DION pour www.lecourrier.qc.ca

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10 septembre 2012 1 10 /09 /septembre /2012 22:13
Magasin virtuel dans le métro aux USA.
Après Tesco/homeplus en Corée du Sud, c'est maintenant Peapod qui met à la disposition des voyageurs des transports en commun américains les moyens de passer leur commande en ligne et d'utiliser des QR code mis à leur disposition dans les stations de métro et train. Faire ses courses pendant que l'on attend sur le quai d'une gare, c'est l'occasion de bien utiliser le temps !
Peapod est un distributeur en ligne, un partenariat entre plusieurs entreprises de distribution : Ahold USA, Stop & Shop et Giant Food (groupe Ahold).
 
Source : Tradconsulting,  avec Olivier Fourcadet
Professeur à l'ESSEC Business School                 
 
Merci à Diane pour l'information.
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10 septembre 2012 1 10 /09 /septembre /2012 18:33

grenachenoir_plancheampelographique.jpgCépage d'origine espagnole (ou maltaise), le grenache aurait passé la frontière au Moyen-Age. Au-delà des Pyrénées, il est nommé garnacha tinta, aragonesa (cépage populaire au royaume d'Aragon) ou alicante (qui est en fait un métis), mais le nom viendrait de l'italien vernacha-vernazza ; le vin de grenache évoque alors un vin doux. Puis le cépage poursuit sa progression en France, depuis le Roussillon, remontant peu à peu en Languedoc, et enfin, en Vallée du Rhône.
Le grenache est ajourd'hui le cépage le plus représenté dans le monde avec 240 000 ha, en France, Espagne, Italie, Grèce, Israël, Algérie, Maroc, Argentine, Afrique du Sud, Australie et Etats-Unis (plus particulièrement en Californie). En France, c'est le second cépage après le merlot (environ 100 000 ha) ; on le trouve du Roussillon à la Provence sur le pourtour méditerrannéen, et c'est le cépage roi en Vallée du Rhône méridionale ! Il compose la majorité des encépagements rive gauche ou rive droite du Rhône, des Costières-de-Nîmes au Luberon au sud et jusqu'à Grignan les Adhémar au nord (dans les Côtes-du-Rhônes septentrionales, la reine est la syrha). Il est évidemment le cépage-clé des crus Châteauneuf-du-Pape, Gigondas, Vacqueyras, Vinsobres ou Rasteau...
Le grenache noir est très résistant voire rustique, il aime la chaleur et tolère la sécheresse ; il ne craint pas non plus le Mistral auquel il tient tête en gardant un port droit. Il est généralement conduit en taille courte, souvent en gobelet et ses baies rondes et charnues, riches en sucre, sont plutôt productives...
Vinifié en rouge, en rosé mais aussi en VDN (vin doux naturel), il offre puissance et rondeur pour des vins chaleureux, au fruité généreux, qui évolue selon les terroirs, du fruit rouge bien mûr vers la prune et le pruneau, les épices...
Le grenache rouge appelle des viandes typées, parfois giboyeuses : l'agneau de Provence, le boeuf ou le Taureau de Camargue, le lièvre et le sanglier sont de bons compagnons, grillés ou en sauces, selon la maturité du vin...
Le grenache VDN accompagne certaines pâtes persillées, les dessert fruités à base de figue, pruneau, prune, cerise, fruits à coque, fruits secs, baies noires, sans oublier les desserts au chocolat.


                       Et n'oubliez pas le #GrenacheDay, que l'on fêtera le 21 septembre !

grenachenoir.jpg 

 

 

Publié dans : Appellations et cépages - Communauté : Oenologie
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