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30 novembre 2012 5 30 /11 /novembre /2012 00:44
Les assurances vie sont maintenant disponibles en supermarché. Le but est de casser les prix. mais pour faire des économies, mieux vaut utiliser un comparateur d'assurances. Décryptage de cette nouvelle tendance.
Souscrire une assurance vie dans un supermarché, ça vous tente ?

On trouve de tout maintenant dans les supermarchés ! Les grandes surfaces proposent des gammes de produits toujours de plus en plus larges. Même des assurances vie ! Aux Etats-Unis, les fameux malls ont lancé la souscription de produits financiers ! En France, cela est déjà possible chez quelques enseignes de la grande distribution.

 

 Décryptage d’un nouveau mode de consommation.

Si les Américains sont connus pour leur goût très prononcés pour les gigantesques espaces de shopping, les Français ont été plus rapides que leurs cousins Outre-Atlantique pour proposer des assurances vie dans les supermarchés.

 

Si les supermarchés cassent les prix…

Chez l’oncle Sam, vous pouvez maintenant souscrire un prêt travaux avec la chaîne de bricolage Home Depot, ou souscrire une assurance vie chez Wal-Mart, le géant de la grande distribution ! D’autres enseignes lancent également le crédit immobilier.

 

Mais pourquoi vouloir vendre de tels produits ? Tout simplement pour casser les prix. En effet, la grande distribution est réputée pour proposer des produits à moindre coût. Alors pourquoi pas des produits financiers ?!

 

…utiliser un comparateur d’assurances est plus efficace !

Mais a-t-on vraiment le temps quand on fait ses courses de s’arrêter souscrire son assurance vie, comme ça, entre deux achats de couches et de charcuterie ? Pas sûr !

 

Pour faire des économies, mieux vaut utiliser un comparateur d’assurances. C’est le meilleur moyen de pouvoir comparer la concurrence et ainsi de choisir l’assurance la moins chère avec un niveau de garantie recherché.

Sans compter qu’avec une comparaison d’assurances, vous pouvez zoomer les offres et ainsi faire votre choix correctement. C’est simple, rapide et gratuit. Alors pourquoi s’en passer ?

 

Allez, n’attendez plus, comparez dès à présent en un clic !

Comparez les assurances

 

 

Source: Trad'Consulting via www.msnfinances.assurland.com

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29 novembre 2012 4 29 /11 /novembre /2012 15:56
Bordelais: 1re acquisition d'un grand cru classé Saint-Emilion par un Chinois

BELLEFONTBELCIER.jpg

 

Un industriel chinois a acquis fin novembre le château de Bellefont-Belcier dans le vignoble bordelais, le premier grand cru classé de Saint-Emilion acheté par un investisseur de Chine, a-t-on appris jeudi auprès du château et de l'intermédiaire de la vente.

La transaction, qui est "finalisée" selon ces sources, était en négociation depuis des mois, et est intervenue vendredi 23 pour un montant qui n'a pas été communiqué.

 

L'acquéreur est un industriel chinois de 45 ans, présenté comme "Monsieur Wang", présent dans le fer dans son pays, a-t-on précisé auprès du cabinet Franck Lagorce Conseil.
Selon une source proche des négociations, celles-ci auraient porté sur une fourchette comprise entre 1,5 et 2 millions d'euros l'hectare. Le domaine de Bellefont-Belcier couvre 13 hectares de vignobles, a-t-on précisé au château.

La transaction, révélée par le site du magazine Terre de Vins du Groupe Sud Ouest, porte sur un domaine sur la commune de Saint-Laurent des Combes, près de Saint-Emilion, et "entouré de joyaux" de l'appellation, comme Pavie ou Larcisse-Dicasse a-t-on précisé. Les "clefs symboliques" ont été remises au propriétaire.


L'accueil du château Bellefont-Belcier, a indiqué que le personnel, soit moins de dix salariés, avait été présenté au nouveau propriétaire chinois vendredi en fin de journée, une fois la transaction réalisée. Celui-ci n'a pas donné d'indication sur ses projets pour le domaine, et est reparti depuis en Chine, a-t-on précisé.


L'acquisition de Bellefont-Belcier est la plus prestigieuse réalisée ces dernières années dans le Bordelais par un investisseur chinois.


Les Chinois y ont acquis une trentaine de châteaux depuis cinq ans, mais analystes du secteur et spécialistes de l'immobilier viticole préviennent que la vague d'achats va progressivement porter sur des châteaux de plus en plus prestigieux, même si la profession se refuse encore à parler d'une "ruée", avec une trentaine de propriétés en quatre ans, sur les 8.000 que compte le Bordelais.
En août, c'est un nom prestigieux de Bourgogne, Gevrey-Chambertin, qui avait été acquis par un investisseur chinois, pour une somme avoisinant les 8 millions d'euros.
La Chine est devenue depuis l'an dernier la première destination à l'exportation des vins de Bordeaux.

Source: Trad'Consulting par  via www.leparisien.fr

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28 novembre 2012 3 28 /11 /novembre /2012 22:40
Distribution : Cora pense aux vins du réveillon à petits prix 
(DR)

 

Dans son tract baptisé « ça va être cadeau » qui court jusqu’au 4 décembre, Cora consacre une page aux vins de réveillon à petits prix.

 

 L’enseigne d’hypermarchés présente neuf références positionnées à moins de 5 € parmi lesquelles un riesling générique à 3,20 €, un cotes du Rhône, le domaine de Rabusas 2010 à 3,50 €, un côtes de bourg le château de Grissac 2009 à 4,45 € ou encore un crémant d’Alsace de la cave de Beblenheim à 4,99 €.

 

Le prospectus met aussi en avant un pinot gris vendanges tardives le domaine Thirion, vendu au prix de 9,95 € la bouteille de 75 cl, seule entorse à la règle des 5 €.

 

 

Source: Trad'Consulting par YD via www.rayons-boissons.com

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28 novembre 2012 3 28 /11 /novembre /2012 20:52

Avec les produits arrivés à leur date limite de consommation, les enseignes de grande distribution sont elles aussi concernées par l'obligation, d'ici 2016 de valoriser les biodéchets par méthanisation ou compostage.

L'initiative d'un Super U à Nosay (44).

 

compost-dechets-alim.jpg

 

 

Les produits périmés sont la bête noire des patrons de tous les magasins alimentaires au premier rang desquelles les enseignes de grande distribution. En plus de réduire la marge de l'entreprise, ces produits arrivés à leur date limite de consommation classent ces commerces parmi les gros producteurs de biodéchets. Lesquels sont soumis à l'obligation de valoriser d'ici 2016 les biodéchets par méthanisation ou compostage ! Alors face à ces obligations, la chasse au gaspillage est lancée.

 

Sensibiliser le personnel

Le personnel d'une enseigne de grande distribution est doublement impliqué dans la réduction des biodéchets. D'une part la pertinence de l'acheteur permettra en effet de coller au mieux aux attentes des clients, notamment en fonction de la saison, pour réduire les risques d'invendus. D'autre part, en favorisant l'accessibilité des clients aux produits les plus proches de leurs dates de péremption, les metteurs en rayons limitent le gâchis.

 

Dans ce contexte, la sensibilisation du personnel est de mise à l'instar de l'initiative d'un Super U à Nosay en Loire Atlantique (44) qui a choisi de composter les produits hors date sur le site même du supermarché. Résultat, en quatre ans, le tonnage de produits perdus a été divisé par deux. Et la marge du magasin a augmenté de 1 %.

 

 

 

Source: Trad'Consulting par Baptiste Clarke

Via  http:/www.actu-environnement.com/ae/news/compostage-produits-alimentaires-perimes-17162.php4

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28 novembre 2012 3 28 /11 /novembre /2012 00:18
Selon SymphonyIRI, les efforts promotionnels relancent les ventes. Les hypers de plus de 6.500 mètres carrés mettent à mal les hard discounters.
DR
DR

« Les discours récurrents sur la mort des grands hypermarchés semblent une nouvelle fois mis à mal. Leur résistance est plus forte qu'annoncée ». Dans une étude sur les grandes surfaces alimentaires de plus de 6.500 mètres carrés de SymphonyIRI dont « Les Echos » ont eu connaissance en avant-première, Jacques Dupré, directeur d'études et excellent connaisseur du secteur des produits de grande consommation, met un peu de baume au coeur des Carrefour et autres Auchan.

Chiffres à l'appui, le panéliste démontre qu'au cours des quatre derniers mois (de juillet à octobre), ces magasins que certains analystes avaient comparé à des « dinosaures » en voie de disparition ont réussi globalement à enrayer la baisse de leurs ventes et de leurs parts de marché. Au moins sur leur coeur de métier, à savoir les produits alimentaires et de grande consommation.

De nouvelles façons de consommer

Tout en reconnaissant que le cycle de vie du grand hypermarché temple de la consommation des années 1970 « est désormais proche de la saturation » et est « entré dans une phase de redéfinition », Jacques Dupré constate que « l'effort promotionnel accru des enseignes a réussi à récréer de l'attractivité ». « Avec la crise, le comportement de consommation s'est modifié. Aujourd'hui, le "shopper" prépare ses courses en fonction des offres promotionnelles », analyse-t-il.

L'étude intitulée « La meilleure santé des hypermarchés + » montre clairement que si « les grands hypermarchés n'ont pas à proprement parler repris du terrain », « l'hémorragie a été stoppée. » «  Ils arrivent à maintenir le niveau de part de marché atteint sur la même période de 2011 et ont même regagné sur plusieurs rayons comme la droguerie-parfumerie-hygiène et l'épicerie », indiquent les auteurs.

Des ventes en hausse

Précisément, sur les derniers mois, l'activité promotionnelle (mises en avant de produits ou prospectus) des grands hypermarchés a très fortement augmenté. Elle est passée de 15,3% du chiffre d'affaires en 2011 à 16,8% en 2012. Conséquence directe, au cours du dernier quadrimestre, les ventes des magasins ont progressé de 1,4 %, contre seulement 0,6 % au cours du premier semestre 2012. Certes, les petits hypers de moins de 6.500 mètres carrés, chers à Leclerc, Hyper U et aux indépendants en général, progressent eux de 4,7 %, mais leur croissance était de 6,8 % au cours de six premiers mois de l'année.

Paradoxalement, les gains des grands hypers se font au détriment des hard discounters. « En 2007 et 2008, les hard discounters et Lidl en particulier, ont bénéficié de l'ajout de marques nationales dans leur offre et de la panique des consommateurs. Depuis 2 ou 3 ans, ils reviennent au niveau de 2007. Ils ne profitent plus de "l'effet marques" et les "shoppers" ont moins recours aux premiers prix ».

Source: Trad'Consulting par Philippe BERTRAND via www.lesechos.fr
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23 novembre 2012 5 23 /11 /novembre /2012 20:10
Albéric Bichot : la tradition qui se bouge

Depuis 16 ans aux commandes de la maison Albert Bichot à Beaune, Albéric Bichot, 48 ans, a donné un nouvel élan à cette affaire familiale. Très respectueux de cette longue histoire familiale, l’héritier a su gérer avec doigté le changement de génération et introduire de nouvelles méthodes de management qui semblent réussir à l’entreprise, devenue aujourd’hui le troisième opérateur spécifique en vins de Bourgogne*.

 

 

* Les cinq premiers opérateurs spécifiques en vins de Bourgogne sont Louis Jadot (CA : 60 M€, Louis Latour (CA : 50 M€), Albert Bichot (CA : 44 M€), Joseph Drouhin (CA : 35 M€), Bouchard père & fils (CA : 35 M€). Avec 300 M€ de CA, Boisset est le numéro un des négoces bourguignons mais avec une activité largement développée hors Bourgogne.

Albéric Bichot : la tradition qui se bouge

Sommaire

 

 SI LOIN SI PROCHE

Il rêvait d’aller en Terre Adélie. Il y est passé tout près au cours de ses multiples expéditions dans le grand Nord, sans jamais atteindre ce territoire mythique. Qu’à cela ne tienne, Albéric Bichot vit son rêve au quotidien depuis qu’il a prénommé sa fille Adélie … tout comme le dernier né des Domaines Albert Bichot, un vignoble de 4,5 ha à Mercurey !!! Ce presque quinquagénaire cache bien son penchant d’aventurier sous des allures sages et rangées qui siéent mieux à ses fonctions de directeur général de la vénérable maison Albert Bichot. Ce négoce bourguignon a été fondé en 1831 par Bernard Bichot, son arrière-arrière-arrière grand père. Cette longue lignée d’hommes du vin est fièrement mise en avant au siège de l’entreprise établie au centre de Beaune. Les murs de la maison de maître, qui abrite aujourd’hui le centre névralgique de la maison bourguignonne, sont tapissés des portraits des aïeux Bichot et l’arbre généalogique, également exposé, relève les premières traces de la famille Bichot à partir de 1214. 

« Cette longévité rassure. Pour nos clients c’est un gage de tradition et de sérieux », explique l’héritier de cette dynastie, au pied du portrait de son grand-père Jean, avec qui la ressemblance est frappante. C’est sans doute de cet aïeul qu’Albéric a hérité du goût des voyages. « Dans les années 1930, mon grand père partait une fois par an en bateau avec ses fûts pour vendre son vin en Amérique. A l’époque, c’était une vraie expédition : il laissait sa femme et ses quatre enfants pendant 3 mois sans possibilité de les joindre », confie-t-il, admiratif.

 "LA BOURGOGNE C'EST LA RELIGION DU TERROIR

Baigné dans le monde du vin et des affaires depuis sa tendre enfance, Albéric a d’abord pris ses distances avec la maison familiale : école de commerce, deux ans dans la marine et « plusieurs tours du monde », conseil en redressement d’entreprise. Autant d’expériences qui finissent par le ramener au bercail. «Mon père a été clairvoyant, il m’a proposé d’essayer d’intégrer l’entreprise sans me mettre la pression. C’était une façon habile de me mettre le pied à l’étrier ».

La première année, le jeune Bichot fait le tour de tous les métiers de l’entreprise : cave, labo, expédition,… avant de se voir confier un poste de commercial. Et lorsque son père se retire de la direction de l’entreprise en 1996, c’est tout naturellement qu’Albéric lui succède, perpétuant ainsi la tradition familiale de transmission de père en fils. A tout juste 32 ans, le jeune patron imprime d’emblée sa patte dans la gestion de l’entreprise. « Il fallait gérer un changement de génération. J’ai recruté une nouvelle équipe et instauré un nouveau mode de management. La certification ISO 9002 dans laquelle nous nous sommes engagés nous a facilité la tâche. Nous avons mis deux ans à tout remettre à plat et à structurer une nouvelle organisation ».

Le changement concerne également la gestion des quatre domaines dont Albert Bichot est aujourd’hui propriétaire dans les quatre grandes régions viticoles de la Bourgogne : Chablis, Côtes de Nuits, Côte de Beaune et Côte Chalonnaise. Au total une centaine d’hectares qui seront d’abord conduits en lutte raisonnée avant de passer en conversion bio (à l’exception des vignes de Chablis).

Autre orientation marquante impulsée par le nouveau patron : l’approvisionnement en raisins plutôt qu’en vin. «En achetant les raisins, nous maîtrisons la vinification et pouvons plus facilement imprimer le style maison à nos vins. C’est également un plus pour nos exigences qualitatives ». Aujourd’hui la maison Albert Bichot complète sa propre production avec des achats de raisins pour l’équivalent de 350 ha. Ces raisins sont vinifiés dans les quatre caves dont dispose la maison sur ses quatre domaines.

« La Bourgogne, c’est la religion du terroir. Nous veillons à mettre tous les atouts de notre côté pour exprimer les spécificités de chacun de nos crus, explique Albéric Bichot. « Baisse des rendements, tri sélectif, vendanges en vert, évolution des techniques d’élevage pour obtenir des boisés plus légers… En l’espace de 20 ans, le profil de nos vins a considérablement évolué. Nous nous sommes adaptés à la demande du marché qui nous demande la quadrature du cercle : des vins que l’on peut déjà apprécier jeunes, avec du fruit et des tannins souples, mais qui conservent un bon potentiel de garde ».

 UN LIEN TOUT PARTICULIEER AVEC LES HOSPICES DE BEAUNE

Viscéralement bourguignon et fier de l’être, Albéric Bichot s’attache à investir dans les initiatives locales. Depuis 15 ans, la Maison Albert Bichot est le premier acheteur de la vente des Hospices de Beaune. Elle achète 100 pièces par an, soit un budget de 700 000 € à 1 million d’euros. « C’est un devoir pour nous, négoce bourguignon, d’être acteur de cette vente. Il ne faudrait pas les Bourguignons soient absents de cette vente qui contribue à la médiatisation des vins de Bourgogne. Et puis il y a une part d’affectif dans cet investissement. Je suis né aux Hospices de Beaune». Pour permettre aux particuliers d’avoir accès aux vins mis en vente, l’entreprise a mis en place une procédure d’achats groupés qui leur permet de se porter acquéreur d’une partie des pièces mises en vente. Et cette année, une application i-phone complète le dispositif. Autre partenariat régional, celui noué depuis avec le groupe Loiseau : la Maison Bichot a été retenu comme fournisseur pour le lancement d’une gamme de vins en co-branding. Démarrée en 2009 avec quatre vins, la gamme compte aujourd’hui 12 références, à la carte de tous les restaurants du groupe Loiseau et commercialisés dans le monde entier par les équipes Bichot. Le prochain projet d’accroche régional concerne l’œnotourisme. « Le temps moyen d’un séjour à Beaune est un jour et demi. Nous disposons pourtant d’un patrimoine exceptionnel et d’une histoire à raconter, qui, s’ils étaient plus accessibles, pourraient captiver les visiteurs et les inciter à rester plus longtemps », argumente Albéric Bichot. L’entreprise, qui a déjà commencé à développer l’accueil œnotouristique sur son domaine de Chablis, projette donc d’investir sur Beaune pour capter cette clientèle de passage et faire découvrir le patrimoine historique de la dynastie Bichot.

 

 

 LES CHIFFRES CLÉ

Les orientations prises depuis 20 ans semblent porter leurs fruits. Ce n’est pas son style, mais Albéric Bichot peut s’enorgueillir de l’impulsion donnée à l’affaire familiale depuis son arrivée. En 1990, Albert Bichot comptait 75 salariés et commercialisait 2 millions de cols par an pour un chiffre de 17 millions d’euros. Aujourd’hui la PME bourguignonne vend 4 millions de cols dont les 2/3 à l’export. L’effectif a été porté à 130 salariés. Certes, elle a profité comme tous les acteurs bourguignons d’un marché très porteur au cours de ces dernières années. La croissance de la Maison Bichot a été particulièrement tonique au cours des trois derniers exercices. Après une année en 2009 où la crise avait plombé les ventes de 19%, l’activité est repartie de plus belle avec des hausses successives de 10, 18 et 15% du chiffre d’affaires respectivement sur 2010,2011 et 2012. Les perspectives pour 2013 sont moins roses. « 2012 est un millésime terrible pour la Bourgogne. Nous avons cumulé tous les handicaps : du gel en hiver, puis de fortes pluies au moment de la floraison, une forte pression de l’oïdium et du mildiou et pour finir trois orages de grêle… Nous avons des rendements de misère. Sur nos vignes de Pommard, la récolte est en chute de 40% par rapport à celle de l’an dernier qui n’était déjà pas énorme. Les prix ont commencé à s’emballer. Sur les simples appellations Bourgogne rouge, les cours du vrac ont bondi de 50%. Nous ne pourrons jamais répercuté de telles hausses sur nos vins en bouteille ». La maison a pris la décision d’augmenter ses prix de 6% sur tous ses vins en stock, tous millésimes confondus. Depuis bientôt 200 ans, la Maison Bichot en a connu et traversé des années difficiles. Le millésime 2012 fera sans doute partie de ces périodes plus délicates. Mais puisque l’homme à la barre a frôlé la mort dans le froid du grand Nord, il y a bon espoir qu’il ait le recul nécessaire pour passer ce cap sans heurt.

 

Chiffre d’affaires 2012 : 43 à 44 M€

4 Millions de cols commercialisés dont 70% à l’exportation

Un bureau à New-York depuis 5 ans

Ouverture en octobre 2012 d’un bureau à Shanghai

Effectif : 130 salariés

4 domaines viticoles totalisant 100 ha : Château Long-Depaquit à Chablis (65 ha,Domaine du Clos Frantin à Nuits Saint Georges (13 ha), Domaine du Pavillon à Pommard (17 ha), Domaine Adélie à Mercurey (4,5ha).

 

 

 

Source: Trad'Consulting via www.vitisphere.com

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19 novembre 2012 1 19 /11 /novembre /2012 13:17

 

Prix anormaux

Nouvel extrait de l’étude DRIVE INSIGHTS que nous co-éditons mensuellement avec A3 Distrib*. Aujourd’hui, une requête inédite : les prix anormaux. En fait, il s’agit de tracer les prix qui sont plus de 50 % supérieurs ou inférieurs à la moyenne de l’enseigne. En clair, des d’erreurs non identifiées avant que l’offre soit mise en ligne. La plupart des enseignes y sont confrontées. Les deux plus mauvais élèves de la classe ? Système U et Cora. Comme par hasard ceux qui ont l’offre la plus large… Dans ces drives, il y a quasiment systématiquement des prix anormaux. Peu en valeur comparé aux milliers d’articles, c’est vrai : 12 en moyenne chez Système U (mais dans tous les drives). Mais pour le client qui « tombe » dessus (après tout ils sont présentés pour être vus), c’est toujours trop. Et différence avec le monde physique, ils ne seront pas vendus. Car à qui aller réclamer lorsque vous êtes seul face à l’écran… ?

 

 

Source: Trad'Consulting par Olivier DAUVERS via www.olivierdauvers.com

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19 novembre 2012 1 19 /11 /novembre /2012 10:29
Pour se faire connaître des grandes surfaces, des professionnels bourguignons se regroupent.

 

 
 

Les foires aux vins restent un temps fort, même si le vin se vend toute l'année en grande surface : 80% des bouteilles y sont vendues. Pour mieux s'y implanter, des viticulteurs ont eu l'idée de s'associer. Une seule structure de ce genre existe dans la région: Domaines et châteaux de Bourgogne.

 

Il n'y a pas que les vendanges qui battent leur plein en Bourgogne, les foires aux vins aussi. Pour réussir à se faire une place sur les rayons de la grande distribution, des viticulteurs de la région ont décidé de s'associer.

 Le vin se vend tout au long de l'année dans les grandes surfaces, mais les foires aux vins restent un rendez-vous à ne pas manquer : 80 % des bouteilles de vin sont vendues à ce moment de l'année.

 Pour mieux travailler avec ce secteur, des viticulteurs bourguignons ont décidé de s'associer. Une seule structure existe actuellement dans la région : Domaines et châteaux de Bourgogne.
Les vins de Bourgogne en grande distribution

 Dans un contexte où les ventes de vins tranquilles en grande distribution stagnent depuis un an, la Bourgogne est le seul vignoble qui enregistre à la fois un accroissement significatif de ses ventes en volume (+3,5 %) et en valeur (+2 %) dans la grande distribution.
 Avec 29,5 millions de bouteilles de vins tranquilles vendues et 194 millions de chiffre d’affaires réalisés en un an, la Bourgogne augmente ses parts de marché sur ce circuit.

Ces résultats sont dûs autant aux vins rouges qu’aux vins blancs. Selon les chiffres de l'interprofession, les appellations Village du Mâconnais (+18,1 %), les vins de Chablis (+3,8 %), les appellations régionales Bourgogne, hors Aligoté (+4,2 %), sont très dynamiques sur le marché des blancs.
 En rouge, les AOC Régionales Bourgogne (+2,9 %) et les Villages de la Côte de Beaune (+7,1 %) sont également porteurs.

Sur le marché des vins effervescents, qui stagne lui aussi, le Crémant de Bourgogne tire son épingle du jeu : les ventes affichent + 8 % en volume et le chiffre d’affaires + 8,9 % sur un an (fin juillet 2012).

Source : Trad'Consullting par BIVB via www.bourgogne.france3.fr

 

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19 novembre 2012 1 19 /11 /novembre /2012 01:54
Rareté et qualité font grimper les cours du Bourgogne à Beaune
La 152e vente des Hospices de Beaune, conduite par Christie's, a enregistré dimanche une hausse historique des cours des vins de Bourgogne, de plus de 54,3% par rapport à 2011.
 

Les prix des vins blancs ont augmenté de 18%, et ceux des vins rouges de 68,8%.

 

Présidée par l'ancienne première dame de France, Carla Bruni-Sarkozy, la vente "à la bougie" de la prestigieuse "Pièce du président" de cette vente de charité de vins, la plus importante au monde, a été remportée par un homme d'affaires ukrainien, Igor Iankovskyi. Il a acquis ce fût de 350 litres de Corton grand cru Charlotte Dumay pour 270.000 euros.

 

Carla Bruni-Sarkozy, qui a animé cette vente, a promis de venir livrer elle-même la pièce à son acheteur si les enchères atteignaient 200.000 euros. Elle a même dit que son mari, Nicolas Sarkozy, le ferait au-delà de 250.000 euros. Elle s'est en revanche refusée à chanter, comme le lui réclamait la salle.

 

L'argent recueilli servira à financer deux associations caritatives, la fondation de Carla Bruni-Sarkozy qui oeuvre en faveur de la culture pour les plus démunis, et la fondation Idée, qui travaille sur l'épilepsie. Les fonds récoltés par le reste de la vente de charité, organisée depuis 1859, financeront quant à eux l'hôpital de Beaune.

 

Au total, cette vente a rapporté 5,264 millions d'euros, battant ainsi tous ses records. Une performance d'autant plus notable que le volume de vins mis en vente était cette année particulièrement faible, en raison des mauvaises conditions climatiques.

 

GRANDE QUALITÉ

Gel, pluie et grêle ont en effet réduit la production du vignoble de 30% en moyenne cette année. Cinq cent douze pièces de vin (des fûts de 228 litres) ont été mis en vente, contre 765 en 2011.

Mais le millésime 2012 se distingue par une grande qualité, avec 85% des pièces de vin classées Premier Cru et Grand Cru.

 

"C'est une grande année pour le rouge, le pinot a obtenu une concentration magnifique, des couleurs qui vont du rouge foncé au noir et des tanins puissants", explique Michel Baldassini, du bureau interprofessionnel des vins de Bourgogne.

"Aussi bien en rouge qu'en blanc, le millésime 2012 sera remarquable", prédit Anthony Hanson, consultant pour les vins chez Christie's.

 

Cette combinaison de la rareté et de la qualité devrait faire grimper les cours du Bourgogne, comme l'ont montré les résultats de la vente, qui donne généralement la tendance du marché des vins de Bourgogne pour l'année.

"Mais le prix des vins à la bouteille augmente généralement moins que le prix des vins en vrac, il y a une sorte de lissage qui s'effectue", souligne Michel Baldassini.

Le marché des vins de Bourgogne, dominé à l'export par les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et le Japon, qui totalisent à eux trois la moitié de ses débouchés à l'étranger, s'ouvre très rapidement à l'Asie et particulièrement à la Chine.

 

LA CHINE ET HONG-KONG

"Nous enregistrons cette année, par rapport à 2011, 40% de Chinois de plus sur les inscriptions en ligne", note Mickael Ganne, spécialiste du vin chez Christie's. "Cette année, il y a un intérêt de l'Asie largement supérieur aux années précédentes, ça passe beaucoup par Hong-Kong qui rayonne ensuite sur la Chine continentale".

La Chine et Hong-Kong arrivent désormais au cinquième rang des clients de Bourgogne avec 15 millions d'euros de commande en 2012, contre 9 millions en 2011.

 

Le marché des vins de Bourgogne reste toutefois dominé par les Etats-Unis qui représentent 20% des exportations, en hausse de 10% cette année. Vient ensuite la Grande-Bretagne, qui après avoir boudé le vignoble, semble le redécouvrir avec des ventes en hausse de 13% en 2012.

Quant au Japon, avec 35% d'augmentation cette année, il est en passe de devenir le deuxième marché du vin de Bourgogne, devançant la Grande-Bretagne.

 

Le marché de l'Europe continentale se révèle en revanche stagnant.

 

 

Source: Trad'Consulting par Chine Labbé via www.capital.fr  

© 2012 Reuters - Tous droits de rep
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18 novembre 2012 7 18 /11 /novembre /2012 17:48
Le tonneau de 350 litres était la star de la 152e vente des vins des Hospices de Beaune.
Carla Bruni et Guy Roux dimanche aux Hospices de Beaune.

Carla Bruni et Guy Roux dimanche aux Hospices de Beaune. © Philippe Bruchot / Photopqr / Le Bien Public / Maxppp

 
 

 

 

La "pièce du président", un tonneau de 350 litres, a été adjugée à 270 000 euros par l'ancienne première dame Carla Bruni-Sarkozy dimanche lors de la 152e vente des vins des Hospices de Beaune. "À 200 000, je livre le vin. À 250 000, mon mari livre avec moi", a lancé l'épouse de l'ancien président Nicolas Sarkozy pour faire monter les enchères. La pièce a finalement été acquise pour 270 000 euros par un acheteur ukrainien présent dans la salle. Les bénéfices de la vente de ce tonneau de 350 litres de Corton grand cru Charlotte Dumay iront à la Fondation Carla Bruni-Sarkozy, qui vise à favoriser l'accès à la culture pour les personnes défavorisées, et à la Fondation Idée, qui promeut l'ouverture à Lyon d'un institut pour aider les jeunes épileptiques.

 

 

La chanteuse a joué au commissaire-priseur d'abord timidement en prononçant quelques mots en français puis en anglais : "On vous encourage. It's very low" ("c'est très bas"). "Monsieur, ça se voit que vous le voulez", a-t-elle ensuite dit, prenant davantage d'assurance. Carla Bruni-Sarkozy était épaulée par un commissaire-priseur de Christie's et par son coprésident, l'entraîneur historique d'Auxerre Guy Roux. L'acteur Gérard Depardieu, qui devait animer la vente avec eux, n'est pas venu. Outre la pièce du président, 511 pièces (fûts de 228 litres) étaient mises aux enchères par Christie's.

 

L'an dernier, la vente des Hospices de Beaune avait généré plus de 5,4 millions d'euros au profit de l'hôpital fondé en 1443. La cuvée la plus chère (56 710 euros) avait été un Bâtard-Montrachet Dames de Flandres. Offerte chaque année par les Hospices de Beaune, la cuvée de charité avait quant à elle atteint 100 000 euros au profit de France Alzheimer et Mécénat Chirurgie cardiaque.

 

 

Source: Trad'Consulting par Jean-Noël Mirande  via www.lepoint.fr

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